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ARCHIVES MAROCAINES - Bibliothèque Numérique Marocaine

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172 <strong>ARCHIVES</strong> <strong>MAROCAINES</strong>J'ai été quelque peu son disciple et il m'a diplômé commeje le dis dans mon livre Iqlzfâ' al-A lhar. Je l'ai rencontréà la Mekke et à Médine également. Dieu est notre aide. »Aboû Sâlim dit encore dans sa RiMa: « Un jour nousétions en train de discuter en présence de notre ChaikhAboûl-Hasan (Ad,.-Dabî') au sujet de l'inhumation des mortsqui furent enterrés au cours des siècles dans AI.Baqî' aumême endroit, bien qu'il ne soit pas permis d'enterrer plusieursmorts dans la même tombe. Mais il me dit qu'à cetendroit-là, la terre, à cause du sel et de l'humidité qu'ellecontient, décompose très vite les cadavres, et pour peu quele corps y reste sept années, les os eux-mêmes sont consuméset il n'en reste plus trace. Il dit alors: Cette terre ressembleà celle de mon pays, la ville de Zoubaïd au Yémen.J'ai enterré plusieurs de mes enfants de mes propres mainsdans un seul tombeau, en peu de temps. Quand un autre demes enfants mourait j'allais au tombeau de son frère mortavant lui, je creusais et je n'en trouvais plus trace, j'Joplaçais le dernier mort et je l'enterrais à la place du précédent,de même pour le suivant. »Ensuite il ajouta: Il est hors de doute qu'on puisse faireune nouvelle inhumation dans un tombeau quand les ossementsdu mort précédent ont disparu.(Page 260.)L'auteur du Moukhtaçar a dit: « Le tombeau est un habous;on ne doit ni le piétiner ni le creuser tant qu'il s'ytrouve un cadavre»; il est inutile de revenir sur ce que nousavons dit sur l'absorption rapide des cadavres par la terrede Médine, ni sur ce que l'on raconte du transport de certainsmartyrs d'Ouhoud, que l'on a trouvés intacts aprèsun temps prolongé, ni des traces des talons d"Omar benAI-Khattâb, que Dieu soit satisfait de lui, à l'époque d"Omarben tAbd-AI'AzÎz. Ce sont là des miracles, contraires à cequi se passe habituellement et conformes au hadith qui

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