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ARCHIVES MAROCAINES - Bibliothèque Numérique Marocaine

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NACIIIl AL-I\IATlLh iqui prouve sa perfection, c'est que jamais une femme nerefusait de se marier, quand même elle était fille d'un souverain;de même aucun homme ne refusait un semblablemariage; il ajoute: « Dans son pays, le Chaikh ne faisaitaucun commerce et ne conservait rien; tous les foqarâ quivivaient avec lui s'étaient entièrement consacrés à Dieu etn'avaient aucune préoccupation mondaine; ils ne craignaientpersonne; ils avaient l'habitude, lorsqu'ils avaientterminé le Jl}ird du mati n de se séparer et de se répandrechacun de son côté dans la forêt qui entourait la ville,(Page 29,)qu'il fit chaud ou froid, et ils y adoraient Dieu; et ils nes'occupaient ni de leur vêtement ni de leur nourriture,jusqu'à l'heure du Zawâl (midi); ils sortaient alors de laforêt comme des bêtes sauvages et ils remplissaient la mosquéepour se réunir avec le Chaikh au moment de laprière. La terre était ébranlée par leurs invocations; et ilspassaient ainsi le reste du jour et toute la nuit, jusqu'aumatin, puis ils se séparaient. Telle était leur existence,que Dieu les agrée et nous les rende profitables. »On a déjà vu un récit analogue du Chaikh AI-Halabî,d'après le Chaikh AI-YamanÎ. Cette Tarlqa est peu répandue;nous n'avons jamais entendu parler d'une Tariqaanalogue, à aucune époque ni dans aucun pays; ce quenous en avons vu dans notre .\laghrib, par le ChaikhAboûl-'Abbâs AI-Yamanl, que Dieu l'agrée, nous suffit.Nous avons entendu dire par notre Chaikh, le savant, lesaint, le pieux, Sayyidi Al-Kabir As-Sarghîni, qui letenait de Sayyidî Al-Yamanî, nous ne savons si c'est directement,ou par un intermédiaire, et nous avons entendudire également par plusieurs personr~t.:s. que le ChaikhAl- Yamani disait qu'il ne devait rien il aucun des Chaikhsdu Maghrib, morts ou vivants, si ce n'est au Chaikh Ibn'Abbâd, que Dieu ragrée. II ajoutait q'j'un jour il était allé

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