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ARCHIVES MAROCAINES - Bibliothèque Numérique Marocaine

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• NACIHl AL-,IJATIIÀNÎ 321On ne pouvait lui p::trler d'une science sans s'apercevoirqu'il en possédait une connaissance profonde. Il jouissaitde la considérûtion de tous et personne ne pouvait leprendre en défaut, tant sa conduite était pure, tant il évitaitde s'occuper de c~ qui ne le concernait pas et tant sascience étaitcomplète ; sa renommée en matières religieuseet scientifique était universelle en Orient et en Occident;sa nature était noble, personne n'avait recours à lui sansqu'il ne sortît au-devant de lui et sans qu'il l'écoutât avecbonté, à tel point que c'était celui qui l'avait appelé, quiprenait congé de lui le premier. Il ne cherchait pas à compliquerles choses en donnant des explications sur les hadithou sur une question relative au Çoufisme.Lorsqu'il fut atteint de la maladie dont il devait mourir,j'entrai chez lui avec un membre de la famille du Prophète,pour avoir de ses nouvelles. Nous le trouvâmes dansson lit, et après l'avoir salué nous lui demandâmes: « Commentallez-vous? » il répondit: « Bien, Dieu soit loué» ;puis il ajouta: « Je ne ressens aucune douleur, ma maladieest causée par la vieillesse, elle n'a pas de remède, et quoiqueje ne souffre pas, je trouve long le temps qu'il me faut nefaire ma prière que par signes. »Je lui pris alors la main et je trouvai qu'il avait uneforte fièvre: cependant il disait qu'il ne souffrait pas.Il dit ensuite: « Mais je dis, ô mon Dieu, faites-moivivre si la' vie est préférable pour moi, ou faites-moimourir, si ta mort est préférable pour moi. »«On peut comparer mon cas à celui qui est rapporté parAt-Tha'libî et par d'autres: Un homme avait ordonné àses esclaves de faire un certain travail; il envoyait quelqu'unpour constater ce qui avait été fait, et il récompensaitlargement ceux qui travaillaient bien, mais il punissaittrès sévèrement ceux qui étaient négligents. Un desesclaves eut peur que le maître n'envoyât constater l'état dutravail avant qu'il ne fût terminé, il se hâta et après avoirAnCI\. MAnoc. - XXIV. 21

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