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ARCHIVES MAROCAINES - Bibliothèque Numérique Marocaine

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<strong>ARCHIVES</strong> <strong>MAROCAINES</strong>dit au commencement de cet ouvrage: « Il est né à Bournoû,dans le Soudan, il y a vécu et il y est enterré. »Il était, que Dieu lui fasse miséricorde, la merveille deson époque; son disciple le Chaikh, le saint célèbre, legrand savant Sayyidî Ahmad ben Mouhammad Al-YamanÎ,raconte à son sujet des choses extraordinaires, qui prouventcombien était grand son prestige et sa situation considérable.Il voyait souvent les choses cachées; la première foisque AI-YamanÎ vint le trouver, il le regarda et lui dit: «Jete connais. » Le Chaikh Sirâdj Ad-Dîn Ahmad ben AI- 'AbdAI.Hayy AI-HalabÎ, dans son ouvrage Raïhân Al-Qouloîtb(Page 25.)fîmâ lich-Chaikh 'A bdallah A l-BounwU1vî min Asrâr A l­Ghouyoûb, rapporte que le Chaikh AI-Yamanî a dit: « Lamère du Chaikh Abdallah AI-BournouwÎ. alors qu'elle étaitenceinte de lui, n'assistait à aucune fête, ni à aucune réjouissance,ni à aucune réunion contraire aux prescriptions dela loi: si par hasard elle y assistait elle était prise de douleursinternes aiguës, de trembfement et d'agitation etautres choses semblables. Lorsqu'elle le mit au monde, ilprit le sein immédiatement; il était quelquefois très surexcitéet pris de convulsions, et il refusait le sein pendantun certain temps, puis le reprenait: il était ensuite reprisde convulsions; il resta dans cet état jusqu'au moment oùil commença à parler, à l'âge ordinaire, et il raconta à samère tout ce qu'elle avait souffert, ainsi que les raisons deses souffrances. »Il vivait, que Dieu lui fasse miséricorde, dans l'état depauvreté. Un de ses compagnons lui disait: « .Je n'airien que deux moudds de millet. )) Le Chaikh lui répondit!« .Je n'en ai même pas un moudd; je n'en ai pas dutout. » Le Chaikh AI-YamanÎ dit qu'il a été dans cet elatjusqu'à sa mort; il ajoute qu'il ne tenait aucun comptedes cadeaux qui lui étaient faits; lorsqu'on les lui appor-

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