Sicherheit in Autobahn- und Strassentunneln - Fonds für ...

74 Zusammenfassung / Résumé / Riassunto / Abstract
2. Sécurité des tunnels routiers
Les autoroutes et semi-autoroutes font partie des types de routes les plus sûres. Comparé à la
longueur du réseau, le nombre d'accidents, de tués et de blessés y est moins élevé que sur les routes
hors et en localité. Malgré cela, depuis 1992, l'on enregistre chaque année, en moyenne, quelque
2'700 blessés et plus de 90 tués sur les autoroutes et les semi-autoroutes.
Si, jusqu'à la fin des années 80, les tunnels routiers étaient encore nettement plus sûrs que les voies
ouvertes, les taux d'accidentés et la gravité des accidents se sont petit à petit rapprochés, alors que
le taux d'accidents dans les tunnels continue à être nettement plus bas. En moyenne, on dénombre
plus de 600 accidents par an dans les tunnels, générant quelque 280 blessés et 8 tués.
Les catastrophes survenues dans les tunnels du Mont-Blanc et du Tauern ont éveillé l'intérêt de la
population pour les questions sécuritaires. Dans la conclusion de son rapport de mai 2000, la Task
Force mise sur pied par le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et
de la communication (DETEC) précise que, si le risque d'accident dans les tunnels doit être pris au
sérieux, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Selon cette instance, les tunnels font partie des tronçons de
routes les plus sûrs. Par contre, les conséquences des accidents qui ont lieu dans les tunnels sont
souvent plus graves que celles des accidents sur les voies ouvertes. Après le drame survenu dans le
tunnel du Gothard le 24 octobre 2001, la thématique est revenue sur le devant de la scène.
La présente étude du bpa avait pour but – en complément aux recommandations de la Tunnel Task
Force – de mettre au point des mesures visant à augmenter la sécurité dans les tunnels. Il s'agissait
notamment d'étudier les aspects concernant l'exploitation et l'infrastructure et de les compléter par
des considérations relevant de la psychologie de la perception.
La partie empirique de l'étude prévoyait, d'une part, une enquête rétrospective et, d'autre part, une
analyse des accidents en relation avec une étude statistique. Dans une enquête réalisée auprès des
autorités cantonales, les responsables des tunnels ont indiqué les défauts et influences qu'ils jugent
déterminants. L'analyse des accidents avait pour but de déterminer si et dans quelle mesure les
caractéristiques d'aménagement et d'exploitation influencent le nombre des accidents et, en particulier,
celui des accidentés.
Les représentants de 23 cantons ont été interrogés (3 cantons n'ont pas de tunnel sur leur territoire).
Les sondés sont d'avis que les accidents dans les tunnels sont majoritairement imputables à
l'inattention, à des intervalles insuffisants entre les véhicules et aux excès de vitesse. Ces avis subjectifs
concordent avec les causes d'accidents enregistrées par la police.