Schlussbericht Crop Wild Relative

Phytosociologie: En Suisse, elle forme généralement une association de mauvaises herbes,
souvent pauvre en espèces, mais parfois riche en individus, en compagnie de Raphanus
raphanistrum (cf. figure de la page-titre et Figure 8). Cette association a été décrite par
Waldis (1987), sous la désignation de Brassico-Raphanetum raphanistrum (classe:
Chenopodietea – champs cultivés; Polygono-Chenopodion polyspermi; Delarze & Gonseth
2008: 8.2.3.1).
2.2. Problématique taxonomique et synonymie
Position de B. rapa s.l. au sein du genre Brassica
Les processus de sa genèse et la parenté des espèces cultivées les plus importantes au sein du
genre Brassica étaient déjà connus dans les années 1930. En 1935, un botaniste coréen, Woo
Jang-choon, les a représentés dans un triangle très représentatif. Ce chercheur vivait et
travaillait au Japon, où son nom a été transcrit en «Nagaharu U». C’est la raison pour laquelle
on parle du «triangle d’U» (Figure 1, U 1935). Grâce à ces avancées, on a pu établir que trois
taxons (B. rapa, B. oleracea und B. nigra) sont les espèces primitives. De leur hybridation
entre elles, trois autres espèces sont apparues: B. napus, B. juncea et B. carinata.
Figure 1. Le «triangle de U» illustre la parenté génétique entre six espèces utilitaires de Brassicacées
(d’après U 1935).
Brassica rapa subsp. campestris en Suisse 10