july-2010

urials. But sense prevailed after a while. The Romans
came along and everybody moved to the city.”
Bateman maintains there is “continuity with those
prehistoric waterscapes right up to the 19th century”.
Archaeologists discovered a Victorian duck-hunting boat
under the site of the main stadium. “The Victorians were
doing the same as those prehistoric humans – exploiting the
waterways,” says Bateman. “This goes through 6,000 years
of London history.” Appropriately, some of those Bronze and
Iron Age hut circles and burials were located beneath what
will soon be the Olympic’s distinctive Aquatic Centre.
The Olympic Park is so vast there was no way every part
of the site could be evaluated, so archaeologists had to target
where they should excavate. This process started in 2002,
when research in anticipation of
an Olympic bid began. Boreholes
were drilled throughout the site
to retrieve samples of soil, which
geoarchaeologists used to create
a 3D map of the land going back
6,000 years. This identifi es which
areas were dry land and which
were water channels at different
points in the past.
“Locations could then be
identifi ed where excavation
would yield the most knowledge.
Deep trial trenches 20 metres
long and 10 metres wide were
dug. Excavations went down as
far as 10 metres,” says Bateman.
“They were built like inverted
ziggurats [stepped pyramids]
because you can’t build straight
down – it isn’t safe. We peppered
the Olympic Park with 140 of
these trenches. In a handful we
found signifi cant remains. These
were turned into larger full-scale
excavations, where we could
carry out detailed recording.”
These eight excavations turned up the important remains
of prehistoric settlements and burials, including a Neolithic
axe, which the team believe would have been deliberately
placed in a river as a votive offering, and Bronze Age pottery.
The team also recorded the Victorian industrial heritage
of the site. “People have the idea that, unless something is
very old, it’s not of interest, it’s not archaeology,” says Tyler.
“But once something’s gone, it’s gone. The Lea Valley was a
key site of the industrial revolution. A number of incredibly
important processes were developed here and they served
London, helping it become the world city it is today.
“We take a holistic view of archaeology; it isn’t just what’s
in the ground – it’s everything. So part of our brief was to
record the 19th and 20th century industrial structures before
they were lost. If we don’t record this now, it’ll be forgotten
« C’est là que des procédés
cruciaux ont vu le jour et
ont fait de Londres la ville
qu’elle est aujourd’hui »
// Nick Bateman soutient qu’il existe « une réelle
continuité avec ces paysages préhistoriques aquatiques
jusqu’au XIX e siècle ». Les archéologues ont découvert un
bateau victorien pour la chasse au canard sur le site du stade
principal. « Les Victoriens faisaient exactement la même
chose que les hommes préhistoriques : ils exploitaient les
ressources des cours d’eau, dit-il. Ce sont 6 000 ans d’histoire
de Londres qui sont concernés. »
Four skeletons,
were found
on the site of
the Aquatic
Centre
Quatre
squelettes
ont été mis
à jour sur le
site du centre
aquatique
Il est amusant de constater
que certains de ces cercles de
huttes et de ces tombes de
l’âge de bronze et de fer sont
situés juste en-dessous du futur
centre aquatique olympique.
Le parc olympique est si vaste
qu’on ne pouvait en étudier toute
la superfi cie. Les archéologues ont
donc dû cibler leurs fouilles. Le
processus a débuté en 2002. Des
trous ont été forés afi n d’extraire
des échantillons de terre pour
créer une carte tridimensionnelle
du sol en remontant à plus de
6 000 ans et pour identifi er les
zones sèches et celles de canaux à
divers moments de l’histoire.
« Ensuite, les sites de fouilles
les plus prometteurs ont été
défi nis. De profondes tranchées
d’essai de 20 m x 10 m ont été
creusées sur une profondeur
maximale de 10 m, dit Nick
Bateman. « Elles étaient en forme
de ziggurats (pyramides à degrés)
inversés pour éviter les éboulements. Nous avons truffé le
parc olympique de 140 tranchées. Dans une poignée d’entre
elles, nous avons trouvé des vestiges importants. »
De ces huit principales excavations ont été extraits des
restes d’habitations et de tombes préhistoriques, dont une
hache néolithique, placée selon les archéologues en offrande
dans une rivière, et des poteries de l’âge de bronze.
L’équipe archéologique a également étudié l’héritage
industriel victorien du site. « Les gens pensent souvent
que si quelque chose n’est pas très ancien, ce n’est pas de
l’archéologie, déplore Kieron Tyler. Mais La vallée de la Lea
est un foyer de la Révolution industrielle. C’est là que des
procédés importants ont été mis au point et ont fait de
Londres la ville qu’elle est aujourd’hui. Nous envisageons
l’archéologie au sens large. Ce n’est pas juste ce que l’on
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