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Illustration: Telegramme kate spicer The social tyranny of festival fun What with catastrophic oil spills, homicidal maniacs and a fl otilla of aid ambushed in the Med, one would think that Bono’s bad back might not be front page news. But it was, because it meant U2 had to pull out of headlining Glastonbury. After U2 pulled out, further column inches followed musing on who might step in to the Friday-night headline slot. The bookies took bets: would it be Coldplay (13/8), Dizzee Rascal (6/4), Kylie (6/1) or eventual replacements, Gorrilaz (1/25)? For the last 10 to 15 years we’ve become a nation obsessed. What was once a fairly marginal, anarchic, counter-culture youth activity has grown into something ubiquitous. I am sure when national treasure Michael Eavis put on the fi rst Glastonbury in 1970 he did not imagine the corporate hospitality villages and fi ne dining rooms that graced his fi elds this June. (Although to be fair, his festival gives over £2m to good causes every year.) It is nothing short of social tyranny. By January the question, “What are you going to this year?” springs from the lips of the most unlikely candidates and an uneasy competitiveness sets in. Despite fl ashbacks to last year’s sequence of soggy hangovers-in-a-tent and the shamefully few bands that were seen over the lip of a warm cup of pear cider, sane adults will reel off a list from the roughly 450 festivals (from tiny to massive) on offer. Go on, try it. Every single person in Britain will be going to at least one, be it alcohol-and-drug free Buddhafi eld, toddler-friendly Camp Bestival or culturally highbrow Latitude. Even Today, Radio 4’s serious news programme, broadcast from the latter last year. And it is a social tyranny that is institutionalised. Last year the BBC, which has a monopoly on the festival’s coverage, sent a 407-strong crew to Glastonbury; 437 went to the Olympics. The irony is the bands don’t even like festivals that much. Jack White once told me Coachella – admittedly American – was “bloody horrible”. Blur bassist-turnedcheesemaker Alex James says they’re “the entertainment equivalent of intensive agriculture – big scale”. Having said all that, I am doing Bestival, Hop Farm, Truck, Wireless, Big Chill. Couldn’t get Glastonbury tickets. Kate Spicer writes for Sunday Times Style. Read her blog at mission-to-lars.blogspot.com - THE TALKER - L O N D O N Où l’on s’aperçoit que les voisins britanniques les plus fl egmatiques ne sont pas épargnés par la frénésie des festivals // Marée noire dans le golfe du Mexique, tueur fou dans le nord de l’Angleterre, bateaux arraisonnés au large de Gaza… La presse n’a que l’embarras du choix pour ses gros titres. Le fait que Bono, le chanteur de U2, se soit fait mal au dos devrait au mieux faire un entrefi let en pages intérieures. Seulement voilà : cela veut dire que U2 ne jouera pas au festival de Glastonbury. Qui va donc les remplacer ? Le sujet est si brûlant que les bookmakers prennent les paris. Coldplay et Dizzee Rascal étaient donnés favoris devant Gorillaz qui a gagné. En deux décennies, notre nation est devenue obsédée par les festivals. Il fut un temps, ces derniers se déroulaient dans une atmosphère jeune, chaotique et sans préoccupation commerciale. Les temps ont bien changé. Quand Michael Eavis, véritable héros du peuple, a créé Glastonbury en 1970, il n’imaginait sûrement pas qu’il y aurait un jour des tentes de réception VIP ou de restauration gastronomique dans son champ. Même si pour être juste, il ne faut pas oublier que ce festival donne chaque année plus de 2 millions de livres à des associations caritatives. Les festivals se sont mués en une sorte de rite social auquel nul ne peut se dérober. Même vos amis et connaissances les plus coincés vous demandent : « Tu vas où, cette année ? » Au souvenir du cloaque boueux, des cuites et de la poignée de groupes entraperçus l’année dernière, un verre de cidre de poire chaud en main, un adulte jouissant de toutes ses facultés devrait se recroqueviller d’effroi. Mais non, il faut obligatoirement choisir au moins un festival parmi une liste de 450. Buddhafi eld, le festival sans alcool ni pétard ? Ou plutôt Camp Bestival, qui est ouvert aux enfants ? Ou encore Latitude, pour les plus cultivés ? Radio 4, la très érudite station de la BBC couvrira ce dernier festival. Cette tyrannie sociétale est en train de s’enraciner. L’année dernière, la BBC couvrait Glastonbury en exclusivité : elle a dépêché 407 personnes sur place, contre 437 pour les JO ! Souvent, ces festivals inspirent un enthousiasme pour le moins modéré : Jack White m’a avoué que le festival américain Coachella était « cauchemardesque » ; Alex James, l’ex-bassiste de Blur devenu producteur de fromage, affi rme que « c’est l’équivalent de l’agriculture intensive ». Ceci dit, cette année, ma liste estivale se limite à Bestival, Hop Farm, Truck, Wireless et Big Chill. Je n’ai pas pu avoir de billet pour Glastonbury… METROPOLITAN 09