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Etu<strong>de</strong> bibliographique<br />
Le pilus T est composé principalement par la protéine VirB2 <strong>et</strong> les protéines VirB4, VirB11 <strong>et</strong><br />
VirD4 seraient <strong>de</strong>s ATPases qui fourniraient l’énergie nécessaire à l’assemblage du<br />
transporteur T <strong>et</strong> à sa translocation dans la membrane bactérienne. Le transporteur T forme<br />
alors un système <strong>de</strong> sécrétion <strong>de</strong> type IV.<br />
1.1.2.3.3. Intégration dans le génome <strong>de</strong> l’hôte<br />
A son entrée dans la cellule végétale, le brin T est recouvert <strong>de</strong> la protéine VirE2 qui protège<br />
l’ADN simple brin contre les nucléases <strong>de</strong> la cellule végétale en se fixant le long du brin T.<br />
C<strong>et</strong>te protéine est produite en gran<strong>de</strong> quantité dans la bactérie <strong>et</strong> possè<strong>de</strong> les propriétés<br />
classiques <strong>de</strong>s protéines SSB (Single Strand Binding), c’est-à-dire qu’elle comporte un<br />
domaine <strong>de</strong> fixation à l’ADN simple brin <strong>et</strong> qu’elle est riche en aci<strong>de</strong>s aminés basiques.<br />
Elle semble entrer dans la cellule hôte indépendamment du brin T à travers le transporteur T.<br />
Le brin T comprend à présent le T-DNA sous forme simple brin avec la protéine VirD2 à son<br />
extrémité 5’ <strong>et</strong> est recouvert <strong>de</strong>s protéines VirE2. VirD2 gui<strong>de</strong> ensuite le brin T dans la cellule<br />
végétale <strong>et</strong> sa séquence NLS (Nuclear Localisation Signal) ainsi que celles <strong>de</strong>s protéines<br />
VirE2 perm<strong>et</strong>tent l’entrée du brin T à l’intérieur du noyau (Figure 2, étape 4).<br />
En eff<strong>et</strong>, la séquence NLS fait passer les protéines <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 kDa dans le noyau via les<br />
pores nucléaires avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> protéines appelées importines. Ce transport actif nécessite<br />
l’hydrolyse du GTP.<br />
L’intégration du fragment dans le génome reste encore obscure, mais elle semble faire<br />
intervenir VirD2, qui couperait l’ADN <strong>de</strong> la plante, ainsi que <strong>de</strong>s protéines cellulaires (Figure<br />
2, étape 5).<br />
Des recombinaisons illégitimes entraîneraient l’intégration du brin T <strong>et</strong> la synthèse du double<br />
brin aurait lieu grâce à <strong>de</strong>s protéines <strong>de</strong> réparation <strong>et</strong> <strong>de</strong> réplication végétales. Ce modèle<br />
pourrait expliquer la présence fréquente <strong>de</strong> plusieurs exemplaires dans un même locus.<br />
U.P.M.C./U.S. 10<br />
2010