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résumés des cours et travaux - Collège de France

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LES ÉQUIPES ACCUEILLIES AU COLLÈGE DE FRANCE 965<br />

glutamate <strong>et</strong> du GABA. Nous étudions désormais l’impact <strong>de</strong> ces transports gliaux<br />

sur la transmission <strong>et</strong> les plasticités synaptiques cortico-striatales, ainsi que les<br />

phénomènes <strong>de</strong> plasticité au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules gliales.<br />

Plasticité synaptique cortico-striatale <strong>de</strong> type « spike-timing <strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nt-plasticity »<br />

(STDP)<br />

La rencontre quasi-coïnci<strong>de</strong>nte d’une activation pré-synaptique avec la rétropropagation<br />

d’un potentiel d’action dans l’arbre <strong>de</strong>ndritique, entraîne <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

changements d’efficacité synaptique à long terme. Classiquement, un décalage<br />

négatif <strong>de</strong> la stimulation post-synaptique par rapport à celle pré-synaptique induit<br />

une dépression synaptique, tandis qu’un décalage positif induit une potentialisation.<br />

De manière surprenante, nous avons observé une plasticité « inverse » au niveau<br />

cortico-striatal : un décalage négatif induit une potentialisation à long terme (LTP)<br />

<strong>et</strong> un décalage positif une dépression (LTD). C<strong>et</strong>te plasticité « inverse », observée<br />

pour la première fois chez les mammifères indique une spécificité du codage au<br />

niveau <strong>de</strong> l’axe cortico-striatal.<br />

En plus <strong><strong>de</strong>s</strong> NETM, le striatum est composé d’interneurones cholinergiques <strong>et</strong><br />

GABAergiques. Ces interneurones ont un poids synaptique important sur les NETM<br />

<strong>et</strong> moduleraient efficacement la transmission cortico-striatale. Nous avons montré<br />

que les interneurones striataux peuvent développer <strong>de</strong> puissantes plasticités synaptiques<br />

<strong>de</strong> type STDP <strong>et</strong> que celles-ci montrent <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités cellulaires. Les interneurones<br />

cholinergiques montrent une STDP « inverse », similaire à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> NETM, tandis<br />

que les interneurones GABAergiques développent une STDP classique, similaire à<br />

celle décrite dans différentes structures du SNC <strong><strong>de</strong>s</strong> mammifères.<br />

Plasticité intrinsèque dans le cortex somatosensoriel<br />

<strong>et</strong> intégration sensorielle dans le circuit corticostriatal<br />

(S. Mahon, S. Charpier, M. Pidoux, J. Paz)<br />

Il est admis que les processus d’apprentissage <strong>et</strong> <strong>de</strong> mémorisation résultent <strong>de</strong><br />

modifications « expérience-dépendante » dans la force <strong><strong>de</strong>s</strong> connexions synaptiques.<br />

Des étu<strong><strong>de</strong>s</strong> in vitro ont révélé que l’excitabilité intrinsèque neuronale peut être<br />

modifiée durablement par l’activité préalable, suggérant un rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés<br />

électriques non synaptiques dans les mécanismes <strong>de</strong> mémorisation. L’existence<br />

d’une telle plasticité intrinsèque <strong>et</strong> ses propriétés d’induction <strong>et</strong> d’expression dans<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions physiologiques restaient à préciser. Par <strong><strong>de</strong>s</strong> enregistrements<br />

intracellulaires in vivo chez le rat, nous avons montré que <strong><strong>de</strong>s</strong> conditionnements<br />

cellulaires, « mimant » l’activité <strong>de</strong> décharge naturelle <strong><strong>de</strong>s</strong> neurones du cortex<br />

somatosensoriel, induisaient <strong><strong>de</strong>s</strong> changements durables dans l’excitabilité intrinsèque<br />

<strong>de</strong> ces cellules. C<strong>et</strong>te plasticité intrinsèque s’exprimait <strong>de</strong> manière bidirectionnelle<br />

(dépression ou potentialisation) en modifiant l’intensité du courant liminaire<br />

(« seuil ») pour le déclenchement <strong>de</strong> potentiels d’action, ou la pente <strong>de</strong> la relation

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