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LA SCIENCE ARABE

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D. L'APOGÉE DE <strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>ARABE</strong> EN ORIENT<br />

c) Deuxième période: mathématiques, astronomie, géographie, médecine<br />

§ 21. —<br />

Mais<br />

en dehors de ces trois savants d'une catégorie tout-à-fait<br />

exceptionnelle, il en a existé en Orient, au cours des Xe et Xle siècles,<br />

toute une pléiade de premier ordre, dont nous citerons quelques noms<br />

seulement.<br />

Parmi les mathématiciens et les astronomes une mention toute spéciale<br />

doit être faite d'Abû al-Wafâ0<br />

Muhammad b. Muhammad b. Yahyâ b.<br />

Ismâcîl b. al-êAbbâs al-Buzgânî (940—c. 997),<br />

traducteurs du grec et commentateur d'Eukleides, Diophantos et Ptole<br />

un des derniers grands<br />

maios, mais aussi un remarquable savant original i). Son nom est surtout<br />

attaché au développement de la trigonométrie. Mais nombreuses sont<br />

aussi les questions géométriques qu'il traita avec compétence, et son in<br />

fluence sur les astronomes plus récents a été remarquable. Il paraît d'ail<br />

leurs inexact de lui attribuer la découverte de la troisième inégalité de<br />

la lune.<br />

Mais il ne faut pas oublier,<br />

parmi les autres: Abû Kâmil Sugâc<br />

b. Aslam<br />

b. Muhammad Ibn Sugâê, al-hâsib al-misrî (le calculateur égyptien), qui<br />

fleurit vers 900, perfectionna l'algèbre d'al-Huwârizmî, influença forte-<br />

met al-Karhî et fut une des sources utilisées par Leonardo Pisano 2) ;<br />

Abû cUtmân Sacîd b. Yacqûb al-DÉriisqî, traducteur de plusieurs mathé<br />

maticiens grecs, et entre autres ouvrages, du Xe livre des Eléments<br />

d'Eukleides ainsi que du commentaire de Pappos sur ce livre, commentaire<br />

dont nous ne possédons que cette traduction arabe 3) ; Abû Ishâq Ibrâhîm<br />

b. Sinân b. Tâbit b. Qurra (908—946) 4),<br />

petit-fils du célèbre Tâbit b.<br />

Qurra et dont le père Abû Sacîd Sinân (mort vers 943) s'était converti à<br />

l'islamisme et avait été un médecin réputé; Abû al-Fath Mahmûd b.<br />

Muhammad b. Qâsim Ibn Fadl al-Isfahânî, un iranien, donc, qui vers la<br />

fin du Xe siècle perfectionna la traduction des Kovuccé d'ApolIonios faite<br />

par Hilâl al-Himsî (livres I— IV) et Tâbit b. Qurra (livres V— VII), et<br />

qui, pour les trois derniers livres, est le seul texte que nous possédons de<br />

l'ouvrage du savant mathématicien grec 5) ; Abû ôacfar al-Hâzin, mort<br />

entre 961 en 971, auteur6), entre autres, d'un commentaire au Xe livre

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