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LA SCIENCE ARABE

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236 TRADUCTEURS EN HÉBREU § 57—58<br />

Qurra (Liber charastonis, voir § 15, n. 4), Ibn al-Haytam (De crepusculis et nubium<br />

ascensionibus, voir § 20, n. 2.)<br />

Médecine: Hippokrates (Regimen acutarum aegritudinum, Prognostica, De crisi,<br />

De criticis diebus, etc.), al-Kindî (De gradibus medicinarum) , Ibn Mâsawayh, Yahyâ<br />

Ibn Sarâfyûn (Practica Ioannis Serapionis dicta Breviarium, éditée à Venezia en<br />

1497), al-Râzî (Liber Albubatri Razis qui dicitur Almansorius; Liber divisionum<br />

continens CLIIII capitula cum quibusdam confectionibus ejusdem; Liber introductorius<br />

in medicina parvus; De iuncturarum aegritudinibus), Abû al-Qâsim<br />

(Liber Azaragui de cirurgia), ibn Sînâ (Canon Avicennae libri quinque), Ibn al-<br />

Wâfid (De medicinis et cibis simplicibus), CA1Î Ibn Ridwân (Haly Eben Rodan<br />

s. Rodoham Aegyptius Commentarius in artem parvam [Galeni], publié à Venezia,<br />

1496).<br />

Astrologie et alchimie: De nombreux traités qu'il serait trop long de rappeler ici.<br />

Toutefois on n'est pas tout-à-fait sûr, qu'il ait traduit des traités d'alchimie.<br />

Pour Gherardo di Sabbionetta voir Bibl. § 8, n. 1.<br />

Un contemporain de Gherardo est un Marcus Toledanus, pas mieux connu; il<br />

appartenait probablement à son école de traducteurs. Ses versions sont d'ailleurs<br />

assez importantes; elles concernent le Qur^ân, le De aère aquis lotis de Hippokrates<br />

et des traités de Galenos et de Hunayn b. Ishâq.<br />

8) Que nous avons déjà cité pour des traductions d'ouvrages alchimiques<br />

(voir § 19, n. 2). Il traduisit en outre le De plantis pseudo-aristotélicien, attribué<br />

à Nikolaos Damaskenos (voir § 15, n. 4) qui avait été traduit en arabe par<br />

Hunayn b. Ishâq et par Ibn al-Tayyib. On doit à Alfred de nombreux traités<br />

originaux,<br />

§ 58. —<br />

A<br />

qui d'ailleurs se ressentent profondément de l'influence arabe.<br />

de l'arabe en hébreu.<br />

ces traducteurs en latin, il faut ajouter ceux qui traduisaient<br />

Parmi les plus anciens écrivains de ce genre il ne faut certes oublier ni<br />

Ibn Ezra1), ni Yosef Qimhi2). Mais à ce point de vue, et à d'autres<br />

encore, la famille des Ibn Tibbon doit être tout particulièrement prise en<br />

considération.<br />

Yudah b. Saul Ibn Tibbon était né à Granada en 1120. Lorsqu'il était<br />

âgé de trente ou'<br />

quarante ans, il s'établit en Languedoc; il mourut en 1 190<br />

à Lunel. Il accomplit une œuvre volumineuse de traducteur s),<br />

et éleva<br />

dans le même esprit son fils Samuel*. Yudah Ibn Tibbon 4), qui, né vers<br />

1150 à Lunel, vécut longuement en Espagne et mourut à Marseille vers<br />

1232. Le fils de celui-ci, Moses b. Samuel Ibn Tibbon, qui fleurit entre<br />

1240 et 1283, est un des plus féconds traducteurs de l'arabe en hébreu 5).<br />

Mais le personnage le plus remarquable de la famille est un autre petit-fils<br />

du premier membre ici nommé de la famille: Yacob b. Mahir Ibn Tibbon,<br />

connu généralement sous le nom de Don Profiat ou de Prophatius (Pro-<br />

facius) Judaeus 6). Né vers 1236 à Marseille, il séjourna surtout à Monti.<br />

pellier, où, comme nous l'avons noté, dominait alors principalement la<br />

culture catalane. Il y mourut vers 1305. Prophatius mérite d'ailleurs plus<br />

le titre de savant original que de traducteur; mais, somme toute, il est<br />

bien un des juifs qui ont le plus contribué à ouvrir à l'Occident chrétien<br />

les trésors de la grande culture arabe.

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