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LA SCIENCE ARABE

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18 la science babylonienne Intr. §8— 9<br />

Mathematische Keilschrift-Texte, 3 volumes, Berlin, 1935—1937. Des jugements sur<br />

les mathématiques égyptiennes et tout particulièrement sur les babyloniennes, se<br />

trouvent dans différents écrits de François Thureau-Dangin, Ettore Bortolotti,<br />

Abel Rey, et d'autres. Voir, par exemple, Bortolotti, Sulla risoluzione dell'equazione<br />

cubica in Babitonia. Memorie dell'Academia d. Scienze di Bologna, 1934; id.<br />

/ problemi des secondo grado nella matematica babilonese, Period. di matematiche,<br />

XVI, 1936; Thureau-Dangin, Observations sur l'algèbre babylonienne. Archeion,<br />

XIX, 1937, p. 1, ainsi que les articles de Bortolotti qui, dans la même année<br />

d'Archeion, reprennent la question soulevée par Thureau-Dangin en envisageant<br />

aussi d'autres problèmes.<br />

2) Le papyrus Edwin Smith a été surtout étudié dans ces tout derniers temps.<br />

Certains auteurs affirment qu'il marque un commencement de la médecine scienti<br />

fique. Voir par exemple A. Rey, Coup d'œil sur la médecine égyptienne, Archeion,<br />

IX, 1928, p. 10—<br />

30, qui a repris cette thèse dans le volume La science orientale<br />

avant les grecs, Paris, 1930. Le papyrus a été publié (texte et traduction anglaise)<br />

par J. H. Breastead, Chicago, 1930; une traduction néerlandaise a été donnée<br />

par G. J. De Lint dans les Bijdragen tôt de Geschiedenis der Geneeskunde,<br />

Amsterdam, 75 II, 4, 7, 1931 (Ensuite en français dans le Bull. Soc. p. hist. 193...).<br />

méd.,<br />

§ 9. —<br />

On<br />

a discuté avec plus d'acharnement et en suivant les ten<br />

dances les plus diverses, autour de l'existence d'une véritable science baby<br />

lonienne. Ce sont surtout les mathématiques et l'astronomie que visaient<br />

ces discussions. Dans ce sens on a même voulu faire des babyloniens les<br />

maîtres des grecs, et on a soutenu, entre autres, qu'ils leur ont enseigné:<br />

la résolution des équations du premier, du deuxième et même du troisième<br />

degré; la connaissance des fonctions trigonométriques utilisées, par<br />

exemple, par Hipparchos dans ses calculs astronomiques; la découverte<br />

de la précession des équinoxes; le calcul des chemins parcourus par les<br />

planètes sur la sphère des étoiles fixes; la prévision des éclipses de lune<br />

et de soleil *).<br />

On ne peut évidemment pas nierxme certains des résultats auxquels<br />

sont parvenus les babyloniens sont Iraiment remarquables et dignes de<br />

la plus haute admiration. Mais je crois que les partisans des babyloniens<br />

se sont trop laissé entraîner par leur enthousiasme. D'autre part on com<br />

met trop souvent l'erreur qui consiste à comparer entre elles, sans faire de<br />

réserves spéciales, la science égyptienne et la babylonienne comme si elles<br />

avaient pour limites les mêmes périodes de temps. Il est alors facile de<br />

montrer la supériorité de la dernière,<br />

ce que les auteurs avaient le plus fré<br />

quemment l'intention de prouver. Mais en réalité ces deux sciences ne sont<br />

aucunement comparables en ce sens, la première s'étant arrêtée, comme<br />

nous l'avons dit, vers l'an mille, alors que la science babylonienne a con<br />

tinué à se développer encore pendant un nouveau millénaire à peu près.<br />

Elle florissait même vigoureusement après Alexandros le Grand, à<br />

l'époque des royaumes de ses successeurs (les Diadochoi), et ne s'éteignit

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