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LA SCIENCE ARABE

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§ 21 MATHÉMATICIENS ET ASTRONOMES 109<br />

des Eléments et qui donna une solution de l'équation du troisième degré<br />

en utilisant des intersections de coniques;<br />

Ibn al-Lît, un contemporain d'al-Bîrûnî,<br />

enfin Abû al-ôûd Muhammad<br />

qui s'occupa de plusieurs ques<br />

tions mathématiques soulevées par celui-ci et écrivit un traité sur l'in<br />

scription du heptagone régulier dans le cercle; et autres sbis).<br />

Les suivants s'intéressèrent plus particulièrement à des questions as<br />

tronomiques et à des problèmes mathématiques (trigonométrie) qui s'y<br />

rattachent: Abû Sahl Wîgan Ibn Rustam al-Kûhî, natif du Tabaristân,<br />

qui en 988 était astronome en chef à l'observatoire fondé à Bagdad par<br />

le buwayhid Saraf al-dawla 7); Abû Sacîd Ahmad b. Muhammad b. êAbd<br />

al-Galîl al-Sigzî (environ 951—1024)8); Abû al-Husayn êAbd a I-<br />

Rahmân b. cUmar al-Sûfî al-Râzî (903—986), lui aussi, donc, de Rayy<br />

en Perse, un des plus grands parmi ces astronomes arabes auxquels on<br />

doit des séries précises d'observations directes, et auteur d'un Kitâb alkawâtib<br />

al-tâbita al-musawwar (livre illustré des étoiles fixes) 9); Abû<br />

al-Hasan êAIî b. abî Sacîd êAbd al-Rahmân b. Ahmad Ibn Yûnus al-Sadafî<br />

a!-Misrî, mort en 1009, égyptien,<br />

autre observateur remarquable des<br />

phénomènes célestes. Ces deux derniers astronomes forment avec Ulûg<br />

Beg 10), le prince bien connu du XVe siècle, les trois observateurs du ciel<br />

qui, dans l'islam, ont donné des mesures qui sont en même temps les plus<br />

nombreuses et les plus dignes de confiance. Ibn Yûnus est d'ailleurs aussi<br />

un théoricien de premier ordre. Il travaillait dans un observatoire très<br />

bien fourni, qui faisait partie du dâr al-hikma, la maison de la sagesse,<br />

fondée par le calife fâtimide al-Hâkim (996—1020). Par ordre du prédé<br />

cesseur de ce monarque, al-êAzîz (975—996), il commença à composer<br />

ses célèbres al-zîg al-kabîr al-Hâkimî (les grandes tables hâkemites) 11),<br />

complétées en 1007 et dédiées au calife qui régnait à cette dernière date.<br />

D'autres auteurs, mathématiciens et astronomes, sont: Abû al-Hasan<br />

Kûsyâr b. Labbân b. Bâsahrî al-ôîlî (ou ûîlânî) (c. 971 —1029), un juif de<br />

ôîlân (ville située au sud de la Mer mathématicien Caspienne), et auteur<br />

de tables astronomiques12), bientôt traduites en persan,<br />

ayant apporté,<br />

paraît-il, de bonnes contributions au développement de la trigonométrie;<br />

Abû ôaêfar Muhammad Ibn al-Husayn, mathématicien 13) ; Abû Bakr<br />

Muhammad b. al-Hasan al-hâsib al-Karhî, mort entre 1019 et 1029, un<br />

des mathématiciens 14) parmi les plus remarquables de l'islam, chez<br />

lequel nous trouvons un notable développement des problèmes de la nature<br />

de ceux que l'on rencontre chez Diophantos; Abû al-Hasan êAIî b. Ahmad<br />

al-Nasawî, qui écrivit vers 1030 une arithmétique en persan, traduite<br />

ensuite par lui-même en arabe sous le titre Al-muqnP fî al-hisâb al-hindî<br />

(le satisfaisant sur le calcul indien),<br />

et qui d'ailleurs composa aussi

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