LA SCIENCE ARABE
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App. I, § —<br />
3 IBN êARABSÂH<br />
AL-SUYUTÎ<br />
273<br />
reconnaît en Ahmad b. =Umar al-cUdrî (Xle s.) une des sources géographiques<br />
Lévi-Provençal examine<br />
d'al-Idrîsî, d'al-Bakrî et aussi d'al-Qazwînî (voir § 29). —<br />
aussi l'origine de la documentation historique relative à l'Espagne d'Ibn cAbd<br />
al-Muncim. Il croit l'avoir trouvée dans un al-mugrib fî ahbâr al-magrib, histoire<br />
des Almohades jusqu'au règne d'Al-Rasîd (1231—1242), qui n'est pas parvenue<br />
jusqu'à nous, et qui devrait avoir pour auteur un certain Tâhir b. cAbd al-Rahmân,<br />
originaire d'Orihuela.<br />
2) Les titres complets des deux ouvrages cités sont: Al-durar al-kâmina fi-acyân<br />
al-mPa al-tâmina et Inbâ? al-gumr bi abnêP al-cumr.<br />
Le premier ouvrage a été publié en 4 volumes à Haydarâbâd en 1348—1350 h.;<br />
le deuxième, à Calcutta, 1853—1893, en plusieurs volumes, édités chacun par une<br />
ou plusieurs des personnes suivantes: Aloys Sprenger, Mawlawi Mohammad<br />
Wajyh, cAbd al-Haqq, Ghôlâm Qâdir, W. N. Lees.<br />
En outre ses très nombreux (on parle de plus de 150) écrits traitant d'autres<br />
sujets, qui ne nous intéressent pas ici, ont en grande partie de nombreuses éditions<br />
en Orient. Par exemple son Lisân al-mîzân est publié en 6 volumes à Haydarâbâd,<br />
1911—13.<br />
3) Ces traductions furent faites sur l'ordre du sultan cutmân Muhammad I<br />
(1402—1421).<br />
4) Cet ouvrage, qui a eu des éditions modernes à Calcutta, 1818, 1911—<br />
13, au<br />
Caire, 1285 et 1305 h., et à Istanbul, 1233 h., avait été déjà imprimé 1636 (Lei<br />
den) par Jacob Golius, et plus tard réimprimé par Samuel Hendrik Manger<br />
(1767—<br />
1772), accompagné d'une traduction latine (il y a, des mêmes années, une<br />
édition en 2 vol. à Leovardine et en 3 vol. à Franequerae). En 1658 Pierre Vattier<br />
en avait publié une traduction sous le titre d'Histoire du grand Tamerlan,<br />
traduite de l'arabe d'Ahmed, fils de Gueraspe (Paris, 1658). Traduction anglaise<br />
toute récente par J. H. Sanders, London, 1936. Un autre ouvrage d'Ibn cArabsâh,<br />
Fâkihat al-hulafâ3 (le fruit des califes), qui, sous la forme de fables, traite de<br />
questions de politique, a eu plusieurs éditions.<br />
5) On écrit le nom de ce savant aussi de la manière suivante: Abû al-Mahâsin<br />
Yûsuf b. Tagrîburdî b. cAbd Allah al-Zâhirî al-ôuwaynî. Une première partie de<br />
son ouvrage Al-nugûm al-zâhira fî mul'ûk Misr wa-al-Qâhira (jusqu'à l'an 976) a<br />
été publiée en deux volumes à Leiden, 1855—1861 par Juynboll et Matthes. La suite,<br />
publié par W. Popper 1902, est une édition de l'Université de California.<br />
Un autre ouvrage Mawrid al-latâfa fî man waliya al-sulfana wa-al-hilâfa, qui<br />
n'est d'ailleurs qu'une liste très sèche, a été publié par J. E. Carlyle, Cambridge,<br />
1792. Ibn Tugrî Birdî écrivit aussi une continuation des Sulûk d'al-Maqrizî (pour<br />
les années 845—860 = 1441—<br />
1456), ainsi qu'une continuation des al-wâfî d'al-<br />
Safadî, contenant les biographies des hommes illustres de 1252 jusqu'à son temps.<br />
6) L'Histoire de l'Egypte a été publiée au Caire en 1299 h. et h.; l'Histoire<br />
des califes, au Caire en 1913 et dans l'Inde (Calcutta, 1857, cette édition a été faite<br />
par W. M. Lees et Maulawî cAbd al-Haqq; en outre Dehli 1914, etc.) on en a aussi<br />
une traduction anglaise par H. S. Jarrett (Calcutta, 1881); l'Histoire universelle en<br />
1282 h. au Caire, et d'autres fois encore. Al-Suyûtj écrivit aussi des biographies de<br />
grammairiens et de commentateurs du QuPân, ainsi qui des poésies. Max Neuburger<br />
(Geschichte der Medizin, II, p. 225) en le citant en raison de ses écrits médicaux,<br />
dit que ceux-ci révèlent un esprit de la plus grande décadence, en particulier pour<br />
le penchant de l'auteur à l'usage des amulettes et aux pratiques magiques. Son<br />
écrit sur l'utilité médicale des animaux fut traduit par Abraham Echellensis (voir<br />
note 3). L'al-nuqâya<br />
Appendice I, § 1, —<br />
a été publiée à Bombay, 1309 h. et à Fâs,<br />
1317 h. Nous ne pouvons pas parler ici de ses nombreux ouvrages (Flugel cite<br />
561 ouvrages comme lui appartenant) concernant la tradition, sa critique, ou la<br />
philologie, qui ont eu de nombreuses éditions en Orient.<br />
MIELI, Science Arabe 18