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interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel

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La comparaison <strong>des</strong> résultats <strong>des</strong> calculs de Mustafaev (1989) <strong>et</strong> de ceux de Lytton <strong>et</strong><br />

Meyer (1971) représentés sur la figure 57 montre qu’il y a dans tous les cas un<br />

décollement partiel de la poutre <strong>et</strong> du sol. Mais il y a aussi <strong>des</strong> différences importantes,<br />

bien que les équations différentielles soient identiques. Ainsi, chez Lytton <strong>et</strong> Meyer, dans<br />

le cas de l’humidification périphérique, la pression de gonflement du sol est maximale aux<br />

extrémités de la poutre (figure 57a), tandis qu’elle vaut zéro chez Mustafaev (figure 74e).<br />

À notre avis, le contact entre la surface inférieure de la fondation ou de la poutre <strong>et</strong> le sol<br />

est toujours maintenu, que le sol se trouve dans son état naturel ou soit en cours de<br />

gonflement, uniforme ou non uniforme. Du fait de l’augmentation de sa teneur en eau, le<br />

sol devient de plus en plus plastique <strong>et</strong> déformable <strong>et</strong> il remplit tous les vi<strong>des</strong> qui<br />

pourraient apparaître entre la surface du sol <strong>et</strong> la poutre fléchie. Nous considérons donc<br />

que le principe de la continuité <strong>des</strong> déformations du sol <strong>et</strong> de la fondation est aussi<br />

applicable aux <strong>sols</strong> <strong>gonflants</strong>.<br />

Nous adm<strong>et</strong>tons qu’en cas de gonflement partiel, le sol ne peut développer totalement sa<br />

pression de gonflement maximale sous la poutre parce que le gonflement dépend du<br />

temps <strong>et</strong> que, en dehors de la zone active, il reste encore du sol à l’état naturel qui réagit<br />

classiquement à la charge appliquée par la poutre (figures 69, 70, 71).<br />

Dans mesure où, en cas de gonflement partiel, l’intégrale de la pression de gonflement<br />

dans la zone active est inférieure à la charge due au poids du bâtiment, il n’est pas<br />

possible qu’un vide se crée entre la fondation <strong>et</strong> le sol dans la zone active ni en dehors. Et<br />

tant que le sol ne se sera pas totalement saturé, la réaction du sol à l’état naturel existera<br />

dans la zone active <strong>et</strong> en dehors.<br />

Ceci étant, la distribution de la pression de contact de la poutre <strong>et</strong> du sol le long de la<br />

poutre est inconnue. Mais, dans la mesure où l’augmentation de la pression de gonflement<br />

sous la poutre joue le rôle majeur dans ce processus <strong>et</strong> où elle peut être déduite <strong>des</strong><br />

conditions physiques <strong>et</strong> <strong>des</strong> propriétés rhéologiques du sol, on peut adm<strong>et</strong>tre pour<br />

simplifier les calculs <strong>et</strong> sans comm<strong>et</strong>tre d’erreur importante que la partie résiduelle de la<br />

réaction du sol naturel est répartie uniformément le long de la poutre.<br />

L’analyse <strong>des</strong> solutions existantes pour la poutre sur appui élastique continu perm<strong>et</strong> de se<br />

convaincre que l’hypothèse d’une distribution uniforme de la réaction du sol le long de la<br />

poutre est parfaitement admissible pour la pratique.<br />

La figure 76a montre la distribution <strong>des</strong> réactions du sol sous une poutre infiniment rigide,<br />

soumise à une charge uniforme, calculée par la méthode de Zhemochkin (Zhemochkin <strong>et</strong><br />

Sinitsyn, 1947, 1962). La figure 76b montre la distribution <strong>des</strong> réactions du sol sous la<br />

même poutre chargée par une force concentrée. Les forces externes q <strong>et</strong> N <strong>et</strong> les<br />

réactions qr du sol sont données sous forme adimensionnelle (Manuel du proj<strong>et</strong>eur, 1973).<br />

On peut voir que les distributions <strong>des</strong> réactions du sol sont pratiquement identiques dans<br />

les deux cas, car la poutre infiniment rigide assure dans les deux cas une répartition <strong>des</strong><br />

charges proche d’une distribution uniforme.<br />

Dans le cas d’une poutre flexible de 14 m de longueur, soumise à une charge uniforme qa,<br />

<strong>et</strong> à un système de forces <strong>et</strong> moments concentrés N <strong>et</strong> M, calculée comme système<br />

mécanique tridimensionnel par la méthode de Gorbunov-Posadov (1953) (figure 77), on<br />

peut aussi se convaincre que la forme de la réaction du sol sous la poutre diffère peu de<br />

celle représentée sur la figure 76 (Tsytovich <strong>et</strong> al., 1959).<br />

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