interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
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Chapitre 3<br />
Modélisation du comportement <strong>des</strong> <strong>fondations</strong> sur<br />
semelle filante dans un massif de sol gonflant<br />
3.1 Introduction<br />
3.1 Introduction<br />
3.2 Modèles mécaniques <strong>des</strong> <strong>fondations</strong> sur <strong>sols</strong> <strong>gonflants</strong><br />
3.3 Modèles de comportement <strong>des</strong> <strong>sols</strong> <strong>gonflants</strong> lors de la saturation<br />
3.4 Module de réaction <strong>des</strong> <strong>sols</strong> <strong>gonflants</strong><br />
3.5 Particularités du comportement <strong>des</strong> <strong>fondations</strong> lors de l’humidification<br />
différentielle <strong>des</strong> <strong>sols</strong><br />
3.6 Détermination <strong>des</strong> efforts internes dans une semelle filante lors de<br />
l’humidification périphérique du sol gonflant à partir de la surface<br />
3.7 Détermination <strong>des</strong> efforts internes dans une semelle filante lors de<br />
l’humidification du sol gonflant au-<strong>des</strong>sous du centre de la fondation<br />
3.8 Conclusions<br />
Comme cela a déjà été indiqué plus haut, le gonflement ou le r<strong>et</strong>rait <strong>des</strong> <strong>sols</strong> argileux<br />
dépend <strong>des</strong> variations de la quantité d’eau qui se trouve dans le massif de sol.<br />
Nous avons posé dans le chapitre 1 deux hypothèses principales qui expliquent le<br />
mécanisme de pénétration de l’eau entre les particules du sol.<br />
À la première hypothèse se rattache la théorie capillaire de Terzaghi, selon laquelle les<br />
forces de tension superficielle qui agissent entre les parois capillaires <strong>des</strong> pores <strong>et</strong> l’eau,<br />
forment <strong>des</strong> ménisques d’eau courbes, qui attirent les particules l’une contre l’autre <strong>et</strong> sont<br />
concaves en direction <strong>des</strong> capillaires, tandis que <strong>des</strong> pressions capillaires négatives se<br />
développent à l’intérieur du liquide (Philipponnat <strong>et</strong> Hubert, 2002). Le déplacement de<br />
l’eau dans les capillaires sous l’eff<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te pression se poursuit jusqu’à ce que la<br />
pression hydrostatique de la colonne de liquide soit égale à la valeur de la pression<br />
capillaire. Lorsque le sol n’est pas saturé d’eau, le déplacement de l’eau se produit non<br />
seulement sous l’action <strong>des</strong> forces capillaires mais aussi sous l’action <strong>des</strong> forces<br />
osmotiques <strong>et</strong> d’adsorption, qui apparaissent dans les pores du sol.<br />
Selon la seconde hypothèse, le gonflement du sol se produit du fait de la capacité <strong>des</strong><br />
particules d’argiles d’adsorber de l’eau, qui ne pénètre pas seulement dans l’espace<br />
interparticulaire mais aussi à l’intérieur du réseau cristallin, dont la densité est supérieure à<br />
la densité moyenne du sol.<br />
La valeur de la déformation volumique du sol qui est produite par l’écartement mécanique<br />
<strong>des</strong> particules argileuses dû à l’augmentation de l’épaisseur de l’enveloppe aqueuse est<br />
directement liée au volume d’eau qui participe à ce processus. Cependant, la déformation<br />
volumique du sol dépend non seulement de sa teneur en eau volumique, mais aussi de la<br />
teneur en eau initiale <strong>et</strong> de la pression extérieure appliquée au sol.<br />
Ceci étant, en règle générale, on étudie le problème unidimensionnel du gonflement <strong>des</strong><br />
<strong>sols</strong> <strong>gonflants</strong>, en faisant une série d’hypothèses. On adm<strong>et</strong> que :<br />
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