interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
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pour une semelle rectangulaire de côtés B <strong>et</strong> L :<br />
∆ σz<br />
=<br />
∆σ0<br />
BL<br />
B + z L + z<br />
. (4.2)<br />
( )( )<br />
La figure 90 compare les incréments de contraintes sous une semelle carrée d’un<br />
mètre de côté calculés par la formule (4.2) <strong>et</strong> par les théories de Boussinesq (1885)<br />
<strong>et</strong> de Westergaard (1926). On observe que la courbe de la formule (4.2) <strong>et</strong> la courbe<br />
de Westergaard sont très proches dans la partie haute de la couche de sol <strong>et</strong><br />
diffèrent de celle de Boussinesq.<br />
∆σz (kPa)<br />
0 20 40 60 80 100<br />
0<br />
Formule (4.2)<br />
1<br />
2<br />
z (m)<br />
3<br />
4<br />
Boussinesq (1885)<br />
Westergaard (1926)<br />
Figure 90. Comparaison <strong>des</strong> contraintes verticales calculées par trois métho<strong>des</strong><br />
en fonction de la profondeur pour une pression de 100 kPa sur une semelle carrée<br />
d’un mètre de côté.<br />
Dans la partie la plus basse <strong>des</strong> courbes, à partir de 2m de profondeur, les trois<br />
courbes sont très proches <strong>et</strong> elles tendent vers zéro quand la profondeur augmente.<br />
Mais c’est dans la partie supérieure que l’amortissement <strong>des</strong> contraintes est le plus<br />
important. Comme nous l’avons déjà noté, le soulèvement du sol dépend de la<br />
charge appliquée en surface <strong>et</strong> de la redistribution de c<strong>et</strong>te charge dans le sol <strong>et</strong>,<br />
même sous <strong>des</strong> charges élevées, il peut y avoir soulèvement de la fondation à cause<br />
du gonflement de couches de <strong>sols</strong> situées à une profondeur où la pression de<br />
gonflement σg est supérieure à la contrainte verticale globale σ v = γ z + ∆σz<br />
. Dans ce<br />
cas, les résultats <strong>des</strong> calculs par la formule (4.2) <strong>et</strong> par la méthode de Westergaard<br />
diffèreront sensiblement de ceux de la méthode de Boussinesq. De plus la formule<br />
(4.2) calcule une contrainte moyenne sous la semelle rigide à la profondeur z, tandis<br />
que la formule de Boussinesq détermine la valeur maximale de ∆σz sous la<br />
fondation. Si l’on utilise c<strong>et</strong>te formule, on peut donc ne pas remarquer un<br />
soulèvement dangereux de la fondation, qui peut se produire si l’amortissement <strong>des</strong><br />
contraintes dues à la fondation est plus rapide que dans le calcul.<br />
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