interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
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2,<br />
67<br />
s = C IS<br />
(3.18)<br />
où IS est l’indice de r<strong>et</strong>rait (IS=wP-wS), wP est la limite de plasticité, wS est la limite de<br />
r<strong>et</strong>rait <strong>et</strong> C est un coefficient constant égal à C = 41,13 pour les <strong>sols</strong> naturels.<br />
Komornik <strong>et</strong> David (1969) proposent de déterminer l’amplitude potentielle du gonflement<br />
du sol au moyen de la formule empirique suivante :<br />
1,<br />
95 C<br />
s = 0,<br />
0229 IP<br />
+ 6,<br />
38<br />
w o<br />
(3.19)<br />
où wo est la valeur initiale de la teneur en eau dans le sol.<br />
Ces auteurs ont aussi proposé une formule pour déterminer la pression de gonflement<br />
d’éprouv<strong>et</strong>tes intactes de sol naturel :<br />
lg = 2,<br />
132 + 0,<br />
0208 w + 0,<br />
000665 γ − 0,<br />
0269 w<br />
(3.20)<br />
p L<br />
d<br />
où p est la pression de gonflement, wL est la limite de liquidité, γd est le poids volumique<br />
du sol sec <strong>et</strong> w est la teneur en eau. Les essais de laboratoire ont été réalisés sur <strong>des</strong><br />
éprouv<strong>et</strong>tes de sol compactées au préalable jusqu’à atteindre pratiquement la teneur en<br />
eau optimale <strong>et</strong> qui pouvaient gonfler dans la direction verticale.<br />
Dans une autre série d’essais, réalisés pour déterminer la pression de gonflement, tout<br />
gonflement du sol était empêché <strong>et</strong> la contrainte verticale qui se développait dans<br />
l’éprouv<strong>et</strong>te était mesurée au moyen d’un dynamomètre à anneau. Sur la base de c<strong>et</strong>te<br />
série d’essais, les auteurs ont proposé la formule suivante :<br />
1,<br />
12 C<br />
p = 0,<br />
0358217 IP<br />
w<br />
+ 3,<br />
7912 . (3.21)<br />
o<br />
De nombreuses formules ont été proposées pour déterminer l’amplitude du gonflement<br />
potentiel <strong>des</strong> <strong>sols</strong> en utilisant l’une ou l’autre <strong>des</strong> limites d’Atterberg. Mais, comme nous<br />
l’avons noté dans le premier chapitre, les limites d’Atterberg sont <strong>des</strong> caractéristiques très<br />
conventionnelles dans la mesure où leur détermination passe par la <strong>des</strong>truction de la<br />
structure naturelle du sol. Ainsi, ces limites représentent les propriétés <strong>des</strong> pâtes de <strong>sols</strong><br />
mais ne peuvent refléter complètement les propriétés du sol naturel, dont la structure est<br />
intacte. C’est pourquoi, en écrivant <strong>des</strong> formules empiriques pour déterminer l’amplitude<br />
potentielle du gonflement <strong>des</strong> <strong>sols</strong> en utilisant les limites d’Atterberg, certains auteurs ont<br />
cherché à différencier certains coefficients empiriques en fonction de l’état intact ou<br />
remanié du sol.<br />
Les métho<strong>des</strong> existantes de prévision de l’amplitude du gonflement ont été analysées par<br />
El-Sohby <strong>et</strong> al. (1995). Citant les travaux de Roa <strong>et</strong> Smart (1980) <strong>et</strong> de Sn<strong>et</strong>hen (1984),<br />
ces auteurs concluent que l’utilisation de ces formules pour prévoir l’évolution <strong>des</strong><br />
déformations de gonflement d’un sol gonflant n’était pas fiable dans la majorité <strong>des</strong> cas.<br />
La même conclusion a été exprimée par d’autres auteurs comme Gromko (1974),<br />
Sorochan (1989), Mustafaev (1989), Lytton <strong>et</strong> Meyer (1971), Lytton <strong>et</strong> Woodburn (1973),<br />
<strong>et</strong>c. Cela est d’autant plus vrai que les métho<strong>des</strong> citées ci-<strong>des</strong>sus ne donnent pas de<br />
réponse à la question de l’amplitude du gonflement du sol lorsque le sol est chargé par le<br />
poids d’un ouvrage.<br />
C’est pour cela que nous nous proposons d’utiliser pour la prévision de l’amplitude de<br />
gonflement <strong>des</strong> <strong>sols</strong>, au lieu de métho<strong>des</strong> empiriques fondées sur <strong>des</strong> essais de<br />
laboratoire très simples, les résultats d’étu<strong>des</strong> de laboratoire plus complexes qui reflètent<br />
les liens entre les déformations de gonflement du sol <strong>et</strong> la pression qui lui est appliquée.<br />
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