interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
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pour β = 20 degrés<br />
pour β = 40 degrés<br />
Figure 97. Variation du rapport ξ = ∫∆σzyx (ao,bo, z1) / ∫∆σzyx (ao,bo=∞, z1) en fonction<br />
du rapport bo/ao <strong>des</strong> côtés d’une semelle rectangulaire<br />
4.5 Calcul <strong>des</strong> contraintes sous une semelle carrée en tenant<br />
compte de la plastification du sol<br />
L’application traditionnelle de la théorie d’élasticité pour le calcul <strong>des</strong> tassements <strong>des</strong><br />
<strong>fondations</strong> ne reflète pas toujours les principaux aspects <strong>des</strong> phénomènes physiques<br />
qui ont lieu dans les <strong>sols</strong> réels.<br />
La <strong>des</strong>cription détaillée de tous les phénomènes qui interviennent dans la déformation<br />
<strong>des</strong> <strong>sols</strong> dans un cadre mathématique rigoureux est très compliquée <strong>et</strong> reste un obj<strong>et</strong> de<br />
recherche. L’utilisation de solutions simplifiées est donc inévitable, car elles perm<strong>et</strong>tent<br />
de tenir compte <strong>des</strong> facteurs les plus importants <strong>et</strong> peuvent être validées par les<br />
observations faites sur les chantiers <strong>et</strong> sur les ouvrages. La recherche de solutions plus<br />
proches <strong>et</strong> plus simples, décrivant le mécanisme de transmission de la charge appliquée<br />
par les ouvrages sur le sol de fondation, n’est donc pas fortuite.<br />
Par d’exemple, les travaux de Shakhirev <strong>et</strong> al. (1975) sur la base de la méthode<br />
variationnelle de Vlasov <strong>et</strong> al. (1960) analysent l’action d’une charge concentrée<br />
appliquée au sein d’un volume fini du sol. Par la suite, leurs solutions ont été utilisées<br />
par Ratkevich (1976) dans sa thèse. Ce dernier a confirmé expérimentalement les<br />
hypothèses principales de ce modèle du calcul <strong>et</strong> montré que la zone de déformation<br />
du sol n’est pas infinie, mais qu’elle a une frontière de dimension finie.<br />
Puisque le sol est un milieu discr<strong>et</strong> dont les particules sont liées les unes aux autres par<br />
<strong>des</strong> liaisons structurelles rigi<strong>des</strong>, on peut définir dans le sol la frontière où les<br />
contraintes ne provoquent pratiquement aucun déplacement relatif <strong>des</strong> particules de<br />
ce sol, <strong>et</strong> considérer que les variations de contraintes y sont négligeables.<br />
Il est à noter que l’angle de frottement interne varie dans un large intervalle entre 87<br />
degrés pour les <strong>sols</strong> rocheux (basalte, granite, quartzite, <strong>et</strong>c.) possédant <strong>des</strong> propriétés<br />
de corps solide <strong>et</strong> 7 à 9 degrés pour les <strong>sols</strong> lâches <strong>et</strong> saturés possédant de faibles<br />
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