interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
interactions des fondations et des sols gonflants : pathologie ... - Pastel
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
La diminution de la vitesse de gonflement au fur <strong>et</strong> à mesure de la saturation du sol<br />
est liée à celle de l’infiltration de l’eau dans le sol. C<strong>et</strong>te vitesse dépend du<br />
remplissage progressif <strong>des</strong> pores du sol par l’eau. De plus, à mesure de<br />
l’augmentation de la teneur en eau du sol, se produit un gonflement <strong>des</strong> particules<br />
colloïdales, la rupture <strong>des</strong> liaisons structurelles <strong>et</strong> d’autres phénomènes qui<br />
conduisent à la diminution du volume <strong>des</strong> pores.<br />
Les courbes représentées sur la figure 128 ont permis de calculer la vitesse de<br />
gonflement du sol en fonction de la charge σa appliquée à l’éprouv<strong>et</strong>te <strong>et</strong> de la durée<br />
t de l’humidification (Tableau 10). C<strong>et</strong>te vitesse a été calculée par la formule :<br />
∆hg(<br />
ti<br />
) − ∆hg(<br />
ti−1)<br />
v(<br />
ti<br />
) = . (5.5)<br />
ti<br />
− ti−1<br />
Par exemple, les vitesses à 30 minutes du tableau 10 ont été calculées entre t = 0 <strong>et</strong><br />
t =30 min.<br />
Tableau 10. Vitesse de gonflement de l’argile d’Ouarzazate en laboratoire<br />
(valeurs en m/jour)<br />
Temps<br />
(min) 8<br />
Charge appliquée σa (kPa)<br />
140 210 280 350<br />
30 0,04 0,019 0,0096 0,0053 0,00048<br />
60 0,0175 0,0077 0,0058 0,0019 0,00036<br />
120 0,0078 0,0053 0,00336 0,0012 0,00024<br />
240 0,00426 0,00216 0,00144 0,00084 0,00018<br />
360 0,00324 0,0011 0,00048 0,00024 0,00012<br />
480 0,0006 0,00084 0,00012 0,0001 0,00008<br />
On voit dans le tableau 10 que la vitesse de gonflement du sol diminue quand la<br />
durée de l’humidification augmente, c’est-à-dire à mesure du remplissage <strong>des</strong> pores<br />
du sol par l’eau, <strong>et</strong> aussi quand la charge appliquée augmente.<br />
Les séries d’essais réalisées sur les <strong>sols</strong> prélevés dans le puits p1, qui ont été<br />
analysées ci-<strong>des</strong>sus, ont été répétées sur <strong>des</strong> éprouv<strong>et</strong>tes de <strong>sols</strong> prélevé dans le<br />
puits p2, à la même profondeur de 1,1-1,3 m. Ces <strong>sols</strong> contiennent un pourcentage<br />
plus élevé de particules fines (C80µm = 97% au lieu de 93%). Le nombre d’étapes de<br />
chargement a été augmenté (neuf niveaux de chargement : σa1 = 4,4 kPa,<br />
σa2 = 70 kPa, σa3 = 140 kPa, σa4 = 210 kPa, σa5 = 280 kPa, σa6 = 350 kPa, σa7 = 400<br />
kPa, σa8 = 450 kPa <strong>et</strong> σa9 = 500 kPa).<br />
Les résultats de ces essais sont représentés sur la figure 131, qui reproduit la figure<br />
114 avec une échelle logarithmique <strong>des</strong> contraintes.<br />
182