Introduction au contexte européen actuel de l'enseignement des ...

comment s’organise ma journée ?
qu’est-ce que l’école m’enseigne ?
quels sont mes loisirs ?
quels livres je lis ? Est-ce que je lis des livres étrangers ?
quelle musique j’écoute ? Quels films j’aime ?
qu’est-ce que je connais d’autres pays ?
comment j’imagine la vie dans le pays dont j’apprends la langue ?
I.1.1.3. L’environnement social
Il semble que c’est en fonction de cet environnement que l’élève aura plus ou moins envie d’apprendre
une autre langue. On peut donc se poser à cet égard plusieurs questions:
ses parents connaissent-ils ou non des langues étrangères?
ont-ils eu la possibilité de voyager dans d’autres pays?
pensent-ils que parler d’autres langues est utile ?
Ici, il est nécessaire de se reporter au Cadre commun de référence pour que l’élève puisse saisir qu’il y a
différentes façons d’être en contact avec d’autres langues: ce peut être par rapport à un cousin, à un
voisin, à un ami. Même si la langue qu’il va étudier n’est pas celle que parle ou connaît telle ou telle
personne de son entourage, l’élève peut déjà être sensibilisé aux sonorités autres et percevoir les
différentes facettes de toute langue.
I.1.2. Les données psychologiques et intellectuelles
On sait que chaque élève a sa propre psychologie, son propre mode de réaction à la nouveauté.
Cependant, sans aller jusqu’à dire que chaque élève est entièrement différent d’un autre élève, ce qui
rendrait toute approche un peu théorique complètement vaine, il convient de se demander à quel type
appartient tel et tel élève: est-il auditif ? Est-il visuel? A-t-il l’esprit synthétique ? A-t-il plutôt un esprit
d’analyse ?
Afin de s’adapter le mieux possible aux différents élèves, il semble utile que l’enseignant varie les
approches. Ce qui ne convient pas aux uns conviendra peut être aux autres. La grande diversité des
exercices est un gage de réussite. Certains sont plus auditifs et auront de grandes facilités à comprendre
des messages oraux; d’autres seront plus visuels et se sentiront plus à l’aise à l’écrit. Chaque élève doit
donc trouver le type de travail qui lui convient dans un premier temps, pour qu’ensuite visuels et auditifs
travaillent en parallèle pour augmenter les chances de bons résultats.
Il convient également de permettre aux élèves de développer leur esprit d’analyse et de synthèse, en
proposant des tâches différentes. Une progression pourrait être la suivante:
découverte de nouveaux faits;
analyse de ces faits par rapport au connu;
intégration de ces faits dans les connaissances bien maîtrisées (donc synthèse), ce qui permet un
retour en arrière et la constitution d’une cohérence interne des données;
mémorisation (appel à la mémoire à court terme et à long terme).
L’âge, le type d’éducation reçu dans la famille, les résultats scolaires antérieurs sont, avec d’autres, des
données que l’enseignant doit pouvoir connaître et évaluer régulièrement:
mes élèves ont-ils bénéficié ou non d’un enseignement précoce ?
aiment-ils lire ?
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