evaluation de la convention d'objectifs « grands lacs » entre le ... - F3E
evaluation de la convention d'objectifs « grands lacs » entre le ... - F3E
evaluation de la convention d'objectifs « grands lacs » entre le ... - F3E
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
- Les retards et l’irrégu<strong>la</strong>rité dans l’envoi <strong>de</strong> fonds affectent négativement <strong>la</strong><br />
mise en œuvre <strong>de</strong>s activités. Ils perturbent <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s actions et<br />
donnent lieu à <strong>de</strong>s effets néfastes sur <strong>le</strong> suivi <strong>de</strong>s actions, en particulier en<br />
matière d’agriculture à cause du changement <strong>de</strong> saisons. Les partenaires<br />
divergent sur <strong>le</strong>s causes principa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> cette situation. Pour <strong>le</strong>s OB, c’est<br />
l’approche col<strong>le</strong>ctive qui est à l’origine <strong>de</strong> ces retards car il suffit d’un seul<br />
retardataire pour que tous <strong>le</strong>s autres en subissent <strong>le</strong>s conséquences. D’autre<br />
part, pour <strong>le</strong> PREFED, cette réponse n’est pas tout à fait exacte. En effet, si<br />
<strong>le</strong>s rapports transmis correspon<strong>de</strong>nt à 75% du budget total, alors <strong>le</strong>s rapports<br />
sont transmis au CCFD et <strong>le</strong>s fonds peuvent être débloqués. Les 75%<br />
constituent une condition pour <strong>le</strong> CCFD qui à son tour doit rendre compte au<br />
MAE qui co-finance <strong>le</strong> programme.<br />
- Insuffisance d’indicateurs d’effets et impacts <strong>de</strong>s actions réalisées par rapport<br />
aux objectifs. La plupart <strong>de</strong>s rapports narratifs et financiers se limitent à<br />
comparer <strong>le</strong>s activités prévues et réalisées. Or il est important <strong>de</strong> cerner <strong>le</strong>s<br />
résultats et l’impact <strong>de</strong>s actions mises en œuvre.<br />
- La persistance <strong>de</strong> conflits dans <strong>la</strong> sous-région et <strong>de</strong> tensions politiques <strong>entre</strong><br />
Etats handicapent <strong>la</strong> bonne marche <strong>de</strong>s activités sous-régiona<strong>le</strong>s. Toutefois,<br />
<strong>la</strong> détermination et <strong>la</strong> bonne volonté <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> COGL dans <strong>le</strong>s trois<br />
pays ont permis <strong>de</strong> franchir <strong>le</strong>s obstac<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> poursuivre <strong>le</strong>s objectifs du<br />
Programme. La promotion <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> paix reste donc un défi à<br />
re<strong>le</strong>ver dans <strong>la</strong> sous-région.<br />
- L’irrégu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong>s auditeurs dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s audits financiers annuels.<br />
Depuis <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2ème phase <strong>de</strong> <strong>la</strong> COGL, <strong>la</strong> rigueur dans <strong>la</strong><br />
gestion financière exige <strong>la</strong> réalisation d’audits financiers. Tous <strong>le</strong>s partenaires<br />
ont intégré cette recommandation <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> 1ère phase <strong>de</strong> <strong>la</strong> CO<br />
en <strong>la</strong> matière. Les difficultés auxquel<strong>le</strong>s ils se sont heurtés au cours <strong>de</strong> ces<br />
<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années sont liées aux cas d’auditeurs qui sont recrutés mais<br />
ne respectent pas <strong>le</strong>s termes du contrat dans <strong>le</strong>s dé<strong>la</strong>is. Or tout retard se<br />
répercute sur <strong>le</strong>s dé<strong>la</strong>is d’envoi <strong>de</strong>s rapports annuels et par là sur <strong>le</strong><br />
déblocage <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> l’année suivante.<br />
- La mauvaise gestion <strong>de</strong>s fonds par certains responsab<strong>le</strong>s d’un partenaire <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> COGL au Rwanda. Le problème a été découvert à l’occasion d’un audit<br />
financier en 2003. Ensuite <strong>le</strong>s membres <strong>de</strong> l’association se sont réunis en<br />
assemblée généra<strong>le</strong> et ont révoqué <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s fautifs. Ils ont mis en<br />
p<strong>la</strong>ce une nouvel<strong>le</strong> équipe pour redresser l’organisation. Ils ont bénéficié <strong>de</strong><br />
l’appui <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination régiona<strong>le</strong>, du CCFD et <strong>de</strong>s pouvoirs publics<br />
provinciaux et municipaux. Cette situation rappel<strong>le</strong> l’importance à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong><br />
l’apprentissage <strong>de</strong> <strong>la</strong> démocratie interne au niveau <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s<br />
associations, du partage <strong>de</strong>s responsabilités et <strong>de</strong> <strong>la</strong> transparence et <strong>la</strong><br />
reddition <strong>de</strong>s comptes au niveau <strong>de</strong>s associations. C’est un défi que <strong>le</strong><br />
dispositif <strong>de</strong> gestion actuel peut re<strong>le</strong>ver à condition que <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çons soient tirées<br />
régulièrement sur <strong>le</strong>s expériences vécues par <strong>le</strong>s différents partenaires.<br />
- Un autre constat : peu <strong>de</strong> propositions d’actions transversa<strong>le</strong>s ont été faites<br />
par <strong>le</strong>s partenaires rwandais <strong>de</strong> <strong>la</strong> COGL. Trois raisons principa<strong>le</strong>s.<br />
Premièrement, <strong>le</strong> Rwanda compte trois organisations d’appui (OA) même si<br />
on a cinq projets appuyés. Autrement dit, une action transversa<strong>le</strong> a été<br />
réalisée au profit d’une OA rwandaise sur trois. Deuxièmement, l’absence <strong>de</strong><br />
ressources suffisantes et <strong>de</strong> compétences en matière d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> projets<br />
pour <strong>le</strong>s associations. Troisièmement, <strong>la</strong> méconnaissance <strong>de</strong>s objectifs et <strong>de</strong>s<br />
76