<strong>VI</strong>. <strong>GESCHICHTE</strong> 979* MEXIKO. – MAXIMILIAN I., Kaiser, vorher Erzherzog Ferdinand Maximilian von Österreich, 1832 – 1867 (erschossen). Urkunde m. U. Cuernavaca 20.II.1866. 1 S. quer-gr.-folio (von fremder Hand ausgefüllter Vordruck). Mit 2 Prägesiegeln (eines brüchig). Rand- und Faltenrisse (zum Teil hinterlegt), etwas fleckig. (600.—) Ernennung des Bibliothekars und Schriftstellers Heinrich Schiel (1812 – 1872) zum „Caballero de la órden Imperial de Guadalupe“. Mit Gegenzeichnung des Ordenskanzlers, General Juan Nepomuceno Almonte. Schiel hatte 1843 auf Empfehlung Metternichs eine Anstellung in der Hofkanzlei erhalten und war der Privatbibliothekar des Kanzlers geworden. S e l t e n aus der Zeit seiner Herrschaft (1864 – 1867). „moi qui brûle la fievre au coin de mon feu“ 980 MIRABEAU, Honoré Gabriel de Riqueti, Comte de, französischer Staatsmann und Redner; 1790 Präsident des Jakobinerclubs, 1791 der Nationalversammlung, 1749 – 1791. E. Br. m. U. „Mirabeau fils“. O.O. (London) 28.XII.1784. 2 S. 8 o , eng beschrieben. Unten in der Bugfalte leicht eingerissen. (1.200.—) Bedeutender Brief aus dem Londoner Exil, wohl an einen Freund auf dem Kontinent, über seine beschwerliche Situation und seine literarischen Arbeiten. – Im August des Jahres war Mirabeau zusammen mit Madame de Nehra („Henriette“), die er im holländischen Exil kennengelernt hatte, nach London emigriert. „je vois bien que lorsqu’il n’y a ni services à rendre à tes amis, ni mémoires balloniques à demander ne te rappelles tout au plus, le nom de ceux qui t’aiment, et tu n’as pas la plus légère démangeaison de leur écrire. mais mois qui brûle la fievre au coin de mon feu, et dont la poitrine, par sympathie je crois, souffre cruellement, je pense à toi parceque je me porte mal, et que ne te portes bien, ce qui fait dans mon ame compensation de plaisir et de peine, de sorte qu’en y joignant l’aimable convalescence de ma compagne qui reprend sa force et sa beauté, je supporte avec une patience dont je suis moi même étonné ma situation pénible. je m’en veux pourtant de ne t’avoir pas écrit depuis plusieurs jours, et je ne m’absens pas en me disant que tu me dois une réponse; je me dis aucontraire que tout autre que le philosophique Toi seroit inquiet de moi ou faché contre moi. Dans les deux cas je puis te dire: f r appe mais écoute. à douter depuis les derniers jours du mois derniers, je suis occupé d’un travail instant, pénible et nécessaire qui a tellement rempli mon temps que mes journées n’y ont pas suffi ... Le Docteur Elliot“ (Sir Gilbert E., der schottische Politiker und Diplomat, sein ehemaliger Mitschüler in Paris, der ihn in London in die Gesellschaft eingeführt hatte) „a été tout aussi délicat et généreuse que tu l’avois prevu. nous n’avons pu Lui rien faire accepter; il nous a renvoyé à la mort de mon père, quelle que soit ma fortune, je ne pourrai pas payer le service qu’il m’a rendu en redonnant la santé à mon ami; c ’ e s t p o u r m o i l e r e t o u r d u b o n h e u r. j’aime je l’assure la médecine qui arrive et qui chasse la maladie. comment veux tu que ces gens là ne tiennent pas le genre humain bridé à leur service jusqu’à la fin des siecles, quand on voit un d’entr’eux nous rendre avec deux lignes d’écriture l’être chéri pour qui nous venons de trembler. bien des superstitions se sont établies à moins de frais et sur des raisons plus légères. Servant vient de faire un livre contre eux qui me paroitroit d’une conséquence fâcheuse pour la faculté si quelque chose peuroit l’être. il me semble que depuis le chapitre de M o ntaigne et les sarcasmes de Moliere, ils n’ont guere été plus rudoyés. je te prêterais cela à ton retour, à quand ce retour? Car tes quinze jours se prolongent cruellement ...“ Mirabeau blieb acht Monate in London. 490
<strong>VI</strong>. <strong>GESCHICHTE</strong> Nr. 980 Honoré Gabriel de Riqueti, Comte de Mirabeau 491