Buch der Solidarität - Fastenopfer

2011 / Lausanne
2010 / Lausanne
27’237 signatures contre le goût amer du coltan
Avez-vous déjà croqué un bout de coltan ou de cuivre
offert par un mineur en plein Lausanne ?
C’est l’expérience qu’ont pu vivre les milliers de
lausannoises et lausannois qui ont signé notre pétition le
12 mars 2011 devant l’église de St-Laurent.
Certes, ce que nous appelions coltan ou cuivre n’en
avait que l’apparence puisqu’il s’agissait en réalité de
friandises comestibles.
Elles étaient offertes aux passants par des collaborateurs
et sympathisants de Pain pour le prochain déguisés en
mineurs. En effet, les revendications de la pétition « les
entreprises doivent respecter les droits humains » visaient
à mieux défendre les droits des travailleurs du secteur
minier dans les pays du sud.
De faux mineurs et de faux minerais pour 27 237
vraies signatures déposées le 21 juin 2011 auprès du
gouvernement suisse.
idée originale
Lancer ou ne pas lancer la pierre
Pendant la célébration oecuménique télévisée du 21 mars
2010 quelqu’un raconte l’histoire de la femme adultère
(Jean 8.1-11). Pendant la narration, un homme prend une
pierre pour la lancer sur les responsables du désordre
alimentaire mondial.
Je m’énerve devant l’affiche de la campagne oecuménique :
« Cessons ce jeu ! Misons sur un commerce juste » : c’en
est trop, il faut que cesse ce mal qui ronge l’humanité,
c’est insupportable !
Je saisis une des pierres qui forment un tas au pied de la
croix. Je fais mine de la lancer dans l’assemblée, face à
la caméra.
Stupeur !
Chacun fait le geste d’éviter le projectile. Mais la pierre ne
part pas. J’hésite. Il faudrait pourtant en finir une fois pour
toutes, liquider les responsables de ce gâchis planétaire.
Je lance à l’assemblée : « Qu’en pensez-vous ? »
Silence.
Martina Schmidt s’approche de moi et me dit : « Tu as très
envie de le faire ? Et bien vas-y, lance-la, ta pierre. Si tu
te sens en dehors de tout ça, si tu te crois meilleur que
les autres. »
S’ensuit alors un dialogue qui valorise un comportement
solidaire envers les plus défavorisés au travers du
commerce équitable plutôt que le désir de tout casser.
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