Buch der Solidarität - Fastenopfer

2007 / Lausanne
2011 / Lausanne
idée originale
« Nous croyons. Tout travail doit
respecter la dignité humaine. »
A l’occasion de la campagne oecuménique, les Eglises
réformées, catholique-romaine et cahtolique-chrétienne
organisent chaque année une célébration commune. En
2007, elle est retransmise sur la TSR en direct du Temple
St-Jean.
« Nous croyons. Tout travail doit respecter la dignité
humaine. » Un slogan de campagne qui met l’accent sur
le visage humain du travail. Disposer d’un temps pour le
travail et d’un temps pour le repos, gagner suffisamment
pour vivre sont des valeurs bibliques fondamentales.
Pour en parler, le frère Xavier Plassat, engagé depuis près
de 20 ans auprès de la Commission Pastorale de la Terre
du Brésil. Coordinateur de la campagne nationale de la
Commission Pastorale de la Terre, il est le porte-parole des
ouvriers agricoles auprès des autorités gouvernementales
et de l’opinion publique internationale. Il dénonce le
travail-esclave dans son pays d’adoption. On estime à
25 000 au moins, le nombre annuel d’esclaves dans le
Nord du Brésil. Une situation scandaleuse aggravée par
la soif d’agro-carburants des peuples du Nord.
Martina Schmidt et Charles Ridoré, respectivement
secrétaires romands de Pain pour le prochain et Action
de Carême, assurent la prédication de cette célébration
engagée.
Des caramels für Brüder aux
fruits pour le prochain
Hiver 1965–66. Gamin de l’école du dimanche à la
Vallée, je me souviens : entraînés par notre dynamique
pasteur (surnommé Spirou) nous vendons des caramels
mou «maison» sur les pistes du téleski du Brassus durant
tout un week-end. Sacoche en bandoulière, magnifique
dossard PPP fluo sur le dos, froid glacial... pour un beau
succès !
Les années ont passé. Derrière mon stand de fruits
TerrEspoir à la rue de Bourg de Lausanne, lorsque l’hiver
bat son plein, je ne peux m’empêcher de me remémorer
ce lointain dimanche de militance.
La notion d’»aide» a heureusement évolué pour faire
place aux concepts de politique de développement, de
commerce équitable, d’empowerment. Des éléments qui
font partie intégrante de la démarche des fuits TerrEspoir.
Un pari fou lancé au début des années nonante et qui
s’est structuré en Fondation en 1996, grâce au magnifique
coup de pouce de Pain pour le prochain et DM-échange et
mission.
De quelques centaines de kilos de produits de qualité
moyenne en provenance du Cameroun, ce sont aujourd’hui
160 tonnes de fruits et légumes frais et transformés,
de qualité naturelle, qui sont vendus en Suisse chaque
année. Présents sur les étals des Magasins du Monde,
dans les ventes paroissiales, sur les marchés..., ces fruits
contribuent à casser l’image misérabiliste de l’Afrique et
à faire des 130 cultivateurs et cultivatrices TerrEspoir, de
véritables acteurs de leur développement.
Cet apprentissage vers l’empowerment de nos partenaires
du Sud n’aurait pas été possible sans l’engagement
dynamique et compétent de nos membres fondateurs, en
particulier PPP, chargé du suivi Sud.
Certifiés équitables, les fruits TerrEspoir sont devenus de
véritables « fruits pour le prochain ».
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