HEC MONTRÉAL
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Les copules archimédiennes les plus communes dans le domaine du risque de crédit<br />
sont la copule de Clayton, de Gumbel et de Frank (voir Embrechts et al. [16] et<br />
Frees et Valdez [17]). Les copules de Clayton et de Gumbel permettent en autre<br />
l’introduction d’une asymétrie relative à la dépendance des queues des distributions<br />
(dépendance pour l’une des deux queues seulement). De plus, ces copules offrent, tout<br />
comme les copules elliptiques, la possibilité d’échantillonner des scénarios aléatoires<br />
dans un contexte de simulation Monte-Carlo.<br />
Exemple 3-Copule de Clayton<br />
Cette copule a été introduite par Clayton ([7] dans ses études épistémologiques<br />
afin de modéliser l’incidence des maladies chroniques sur des membres d’une même<br />
famille. La copule de Clayton n’a pas de dépendance supérieure mais uniquement<br />
inférieure. La fonction génératrice s’exprime par<br />
et la fonction inverse par<br />
ϕ(t) = (t −θ − 1), θ > 0, (3.14)<br />
32<br />
ϕ −1 1<br />
−<br />
(t) = (t + 1) θ , θ > 0. (3.15)<br />
Dans le cas de la copule de Clayton, cette fonction inverse correspond à la transformée<br />
de Laplace de la v.a. Y non-négative de type Gamma standard de paramètre 1/θ.<br />
La copule de Clayton peut alors s’exprimer explicitement par<br />
C Clay<br />
n<br />
θ (u1, ..., un) = (1 − n +<br />
Exemple 4-Copule de Gumbel<br />
i=1<br />
u −θ<br />
1<br />
i )− θ , θ > 0. (3.16)<br />
La copule de Gumbel n’a pas de dépendance inférieure mais uniquement<br />
supérieure. La fonction génératrice s’exprime par<br />
et la fonction inverse par<br />
ϕ(t) = (− ln t) θ , θ ≥ 1, (3.17)<br />
ϕ −1 (t) = exp(−t 1<br />
θ ), θ ≥ 1. (3.18)