La Saga ASSOLLANT-LEFEVRE - Site personnel de François ...

Le visage aux traits fins, complètement rasé, les cheveux
châtains, en costume de sport marron, culotte bouffante de golf,
col blanc, cravate rouge et argent, tel apparaît Assollant.
A peine sur le terrain, le jeune pilote est entouré d'une foule de
curieux, il serre des mains, décachette quelques lettres qu'on
vient de lui remettre.
A l'intérieur de la cabine, on aperçoit une forme humaine,
recouverte d'un chandail marron. C'est le commanditaire des deux
aviateurs, M. Lotti, qui a pris place en secret dans l'appareil et qui
est resté cache durant tout le temps des préparatifs.
Lentement, puis plus vite, l'« Oiseau Canari » roule. A 700
mètres, il commence à décoller : il s'éloigne au-dessus de la
campagne, prend de la hauteur, effectue une boucle, repasse, sur
l'aéroport.
On aperçoit Assollant qui, du poste de pilotage, salue de la main.
Les spectateurs applaudissent.
L'itinéraire
L'avion « CANARI »
(Photo Meurisse)
L'itinéraire des deux aviateurs, on le sait, passe par les Açores.
Lorsqu'ils seront arrivés à cet endroit, ils décideront alors
seulement s'ils doivent continuer leur route sur New-York.
Si le temps est par trop bouché, ils poursuivront vers Dakar et
Pernambouc pour gagner ensuite Rio-de-Janeiro. Ils feraient
escale dans cette ville, puis repartiraient directement pour New-
YorK. Enfin, ils tenteraient de regagner Paris en traversant
l'Atlantique
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