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Le livret des communications - JLAR

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traitement antiagrégant. Nous arrêtons la ticlopidine ou le clopidogrel 5 jours avant l’intervention et le<br />

remplaçons par de l’aspirine. En chirurgie coronarienne réglé, le risque hémorragique ne semble pas<br />

être influencé par le maintien et la poursuite de l’aspirine encadrant le geste chirurgical grâce à<br />

l’amélioration <strong>des</strong> techniques d’hémostase chirurgicale et pharmacologique (7). L’amélioration de la<br />

perméabilité <strong>des</strong> greffons a été clairement démontrée par l’utilisation <strong>des</strong> antiagrégants. En chirurgie<br />

urgente notamment après échec de techniques endovasculaires les patients arrivent sous aspirine,<br />

clopidogrel et anticorps antiGPIIb/IIIa. <strong>Le</strong>s suites opératoires sont alors marquées par un saignement<br />

postopératoire important parfois difficile à maîtriser, voire dramatique.<br />

En chirurgie carotidienne la poursuite de l’aspirine est la règle. Par contre nous avons observé une<br />

augmentation modérée <strong>des</strong> reprises chirurgicales pour hématomes cervicaux.<br />

En chirurgie vasculaire aortique ou périphérique la poursuite <strong>des</strong> antiagrégants (aspirine) est la règle<br />

en cas d’atteintes coronaires ou carotidiennes, par contre la ticlopidine ou le clopidogrel sont arrêtés et<br />

relayés par l’aspirine en fonction <strong>des</strong> facteurs de risque associés.<br />

En conclusion la prise en charge périopératoire d’un patient sous antithrombotiques nécessite de la<br />

part de l’anesthésiste réanimateur une réflexion et une évaluation du rapport risque/bénéfice à la<br />

poursuite du traitement antithrombotique. Cette réflexion est simple et bien codifiée en cas de<br />

pathologie thromboembolique, elle peut être difficile en cas de pathologie athéromateuse. Dans cette<br />

pathologie les anesthésistes-réanimateurs pourraient réaliser à l’instar <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> étu<strong>des</strong><br />

cardiologiques une étude multicentrique visant à déterminer le risque / bénéfice de la poursuite <strong>des</strong><br />

antiagrégants pendant la période périopératoire.<br />

Remerciements à Mr le Pr Ch. Bauters (Cardiologie B et hémodynamique Pr Bertrand) au Dr S.<br />

Susen (laboratoire d’hématologie A Hopital cardiologique Pr Jude) et le Dr M. Samama pour<br />

l’aide à la rédaction de ce manuscript.<br />

Journées d’Anesthésie Réanimation JARPEN <strong>JLAR</strong> page 14<br />

<strong>des</strong> Provinces de l’Est et du Nord Juin 2000<br />

Journées Lilloises d’Anesthésie Réanimation<br />

Lille

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