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Le livret des communications - JLAR

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En outre, les techniques d’anesthésie loco-régionale permettent d’éviter les désordres hémodynamiques liés à<br />

l’anesthésie générale, ce qui représente un avantage non négligeable dans la population <strong>des</strong> candidats à la chirurgie<br />

vasculaire, connue pour son terrain coronarien. En postopératoire, les complications cardiovasculaires seraient plus<br />

fréquentes après anesthésie générale qu'après anesthésie loco-régionale (13). Dans une étude non-randomisée<br />

récente, l’anesthésie locorégionale semble associée à une prévalence moindre <strong>des</strong> AVC postopératoire, en<br />

comparaison avec l'anesthésie générale, et la période d’instabilité postopératoire apparaît significativement moins<br />

longue (13). Au contraire, LEE, dans une étude de 337 endartérectomies réalisées sous blocs cervicaux sur une<br />

période de 4 ans, retrouve une incidence <strong>des</strong> complications myocardiques inférieure à celle retrouvée sous<br />

anesthésie générale, pour une incidence <strong>des</strong> décès et <strong>des</strong> complications neurologiques comparables (14).<br />

Toutefois, aucune étude prospective randomisée n’a pu jusqu’à aujourd’hui prouver la supériorité de l’une ou<br />

de l’autre <strong>des</strong> techniques employées (1). <strong>Le</strong>s étu<strong>des</strong> randomisées, en nombre restreint, ne permettent pas de<br />

conclure en faveur de l'une ou l'autre <strong>des</strong> deux techniques. D'après une revue de la littérature publiée en 1997 par<br />

TANGKANAKUL, rien ne permet de trancher entre anesthésie générale et locorégionale (15). De même <strong>des</strong> étu<strong>des</strong><br />

plus récentes, toutes rétrospectives, retrouvent <strong>des</strong> résultats différents. Seules <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> randomisées incluant un<br />

grand nombre de patients permettraient de mettre en évidence une différence entre ces deux techniques.<br />

CONCLUSION :<br />

L’évaluation du terrain <strong>des</strong> patients et les risques liés à la chirurgie font que les enjeux de la prise en charge<br />

anesthésique <strong>des</strong> candidats à la chirurgie carotidienne dépassent la seule prise en charge peropératoire.<br />

Actuellement, nous assistons à un intérêt croissant pour l’ALR (16). Toutefois le choix de l’une ou de l’autre<br />

technique est plus une affaire de choix de l’équipe médico-chirurgicale, que d’une réalité scientifique prouvée. Une<br />

étude prospective, randomisée, contrôlée, comparant anesthésie générale et anesthésie loco-régionale devrait<br />

débuter en Grande-Bretagne prochainement (17). Elle permettra peut-être de faire la part <strong>des</strong> choses entre ces deux<br />

techniques (17,18,19,20,21).<br />

Journées d’Anesthésie Réanimation JARPEN <strong>JLAR</strong> page 65 -<br />

<strong>des</strong> Provinces de l’Est et du Nord Juin 2000<br />

Journées Lilloises d’Anesthésie Réanimation<br />

Lille

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