Comment exprimer les facteurs de risque du terrain vasculaire dans le dossier d’anesthesie Pr Benoit Vallet DARC 2, CHRU Lille, Hopital Huriet, 59037 Lille Cedex Journées d’Anesthésie Réanimation JARPEN <strong>JLAR</strong> page 62 - <strong>des</strong> Provinces de l’Est et du Nord Juin 2000 Journées Lilloises d’Anesthésie Réanimation Lille
CHIRURGIE CAROTIDIENNE : ANESTHESIE GENERALE OU ANESTHESIE LOCO-REGIONALE ? Dr Emmanuel salles CH Saint philibert, rue du Grand But , 59462 LOMME L'endartérectomie (TEA) carotidienne concerne les plaques sténosantes d'origine athéromateuse touchant le plus communément la bifurcation carotidienne et l'origine de l'artère carotide interne. Cette chirurgie a connu un développement rapide dans les années 80 et fait partie <strong>des</strong> chirurgies vasculaires les plus communes. <strong>Le</strong>s sténoses carotidiennes entraînent une réduction du flux sanguin et <strong>des</strong> migrations emboliques responsables <strong>des</strong> trois quarts <strong>des</strong> accidents vasculaires cérébraux (AVC) transitoires ou constitués. Ces AVC sont à l'origine d'une mortalité et d'une morbidité importante aux conséquences sociales et financières non négligeables. L’anesthésie générale, traditionnellement la plus utilisée, et l’anesthésie loco-régionale, permettent la prise en charge opératoire <strong>des</strong> candidats à la chirurgie carotidienne. Ces deux techniques seront détaillées dans ce travail. LES CARACTERISTIQUES DE LA CHIRURGIE CAROTIDIENNE : LE TERRAIN DES PATIENTS <strong>Le</strong>s sténoses carotidiennes se développent chez les patients hypertendus (40-70%), diabétiques (5-15%), dyslipidémiques, tabagiques et accompagnent fréquemment la maladie coronarienne (angor : 40-60%, antécédents d’infarctus : 30-60%) (1,2). La maladie carotidienne est un marqueur important d’atteinte coronarienne puisque 50 à 70% <strong>des</strong> décès dans cette population sont de cause cardiaque et pour une plus faible proportion de cause neurologique (1,2,3). Cette liaison entre accident coronarien et sténose carotidienne souligne la plurifocalité <strong>des</strong> atteintes de la maladie artéritique. L'évaluation préopératoire <strong>des</strong> patients est ainsi l'étape primordiale avant d'envisager toute chirurgie : prévenir la survenue de complications périopératoires, en particulier cardiaques, permet de diminuer la morbidité et surtout la mortalité venant grever le pronostic de l’acte chirurgical. LES IMPERATIFS DE CETTE CHIRURGIE : <strong>Le</strong> délai de prise en charge entre l'accident neurologique et le traitement chirurgical de la lésion reste débattu. <strong>Le</strong>s patients qui ont présenté un accident ischémique rapidement régressif sans altération de conscience et sans rupture de la barrière hémo-encéphalique au scanner, peuvent bénéficier d'une chirurgie précoce dans un délai inférieur à 4 semaines (6). Dans tous les autres cas, un délai supérieur à six semaines sera respecté. S'il existe <strong>des</strong> sténoses carotidiennes bilatérales, un délai de 21 jours sera respecté entre les deux interventions (7,8). Dans le cas d'un infarctus du myocarde récent, le délai avant TEA sera dans la mesure du possible d'au moins trois mois. <strong>Le</strong> traitement médical associe la réduction <strong>des</strong> facteurs de risque vasculaire (traitement de l'hypertension artérielle, arrêt du tabac, contrôle du diabète), l'introduction d'un traitement anti-aggrégant plaquettaire et le traitement d'une autre localisation de la maladie athéromateuse. Actuellement, en ce qui concerne la plupart <strong>des</strong> équipes, l'aspirine est poursuivie pendant toute la période opératoire, en raison d'un risque neurologique et cardiaque supérieur en cas d'arrêt de celle-ci. LES RISQUES DE CETTE CHIRURGIE : LE CHOIX DU TYPE D’ANESTHESIE : Deux techniques permettent actuellement la prise en charge opératoire <strong>des</strong> candidats à l’endartérectomie carotidienne : la plus fréquente <strong>des</strong> interventions sur l’artère carotide. Quel que soit le choix de technique anesthésique, l'installation opératoire doit éviter toute hyperextension ou rotation latérale de la tête trop prononcée, à l'origine d'AVC controlatéraux en présence de lésion athéromateuse. <strong>Le</strong> monitorage peropératoire comprend les éléments habituels ; une attention particulière sera portée sur les systèmes nerveux et cardiovasculaires (cardioscope avec analyse du segment ST, mesure de tension artérielle noninvasive, capnométrie et analyse <strong>des</strong> gaz expirés, oxymétrie de pouls). <strong>Le</strong> monitorage neurologique a deux objectifs : premièrement dépister les ischémies dues au clampage, entraînant la constitution d'un infarctus cérébral, et deuxièmement poser l'indication d'un shunt, seul traitement supplétif du bas débit cérébral. Journées d’Anesthésie Réanimation JARPEN <strong>JLAR</strong> page 63 - <strong>des</strong> Provinces de l’Est et du Nord Juin 2000 Journées Lilloises d’Anesthésie Réanimation Lille
- Page 1 and 2:
XVI è Journées d’Anesthésie R
- Page 3 and 4:
MODES D’ACTION DES INHIBITEURS DU
- Page 5 and 6:
Gestion d'un traitement antithrombo
- Page 7 and 8:
Dans tous les cas un traitement par
- Page 9 and 10:
LE PATIENT SOUS ANTIPLAQUETTAIRE OU
- Page 11 and 12: Risque cardiovasculaire de l’arr
- Page 13 and 14: asymptomatiques, un arrêt de court
- Page 15 and 16: Bibliographie 1/Montalescot et al.,
- Page 17 and 18: hémostatique peut être envisagée
- Page 19 and 20: 3 - J. Barre, C. Lepousé. Prophyla
- Page 21 and 22: à l'autre et d'un moment à l'autr
- Page 23 and 24: ANESTHESIE LOCOREGIONALE POUR CESAR
- Page 25 and 26: Critères de choix entre les diffé
- Page 27 and 28: Bibliographie : 1-Alahuhta S., and
- Page 29 and 30: M. Pinaud Évaluation du risque car
- Page 31 and 32: RETENTISSEMENT PULMONAIRE DE LA VEN
- Page 33 and 34: espiratoires terminales et constitu
- Page 35 and 36: VENTILATION NON INVASIVE (VNI) R. G
- Page 37 and 38: est possible que la VNI réduise le
- Page 39 and 40: Bibliographie : 1. Garay SM., Turin
- Page 41 and 42: Prof Benoit VALLET Département d
- Page 43 and 44: HYPERTHERMIE MALIGNE : Quoi de neuf
- Page 45 and 46: Utilisation des drogues vasoactives
- Page 47 and 48: PREVENTION DE L'INFECTION NOSOCOMIA
- Page 49 and 50: L'observation d'une variation du ta
- Page 51 and 52: NOUVEAUTES DANS LES APPAREILS DE PC
- Page 53 and 54: AVANTAGES Ecran bien lisible Niveau
- Page 55 and 56: 1.7 B-BRAUN PCA POUR PERFUSOR FM Po
- Page 57 and 58: 2 Les nouveaux modes de perfusion c
- Page 59 and 60: 3 Calcul du coût journalier par pa
- Page 61: SESSION IADE SAMEDI 17 JUIN 2000 A
- Page 65 and 66: En outre, les techniques d’anesth
- Page 67 and 68: LA CHIRURGIE CAROTIDIENNE C.Cambier
- Page 69 and 70: LES SPECIFICITES LIEES A LA CERVICO
- Page 71 and 72: Surveillance per-opératoire : Pris
- Page 73 and 74: CONCLUSION Dans notre service de Ch
- Page 75 and 76: l’aorte liée à l’augmentation
- Page 77 and 78: Anévrysme de l’aorte abdominale
- Page 79 and 80: Le malade est en décubitus dorsal
- Page 81 and 82: En résumé, la prise en charge pr
- Page 83 and 84: Titre poster N°1 BLOC DIGITAL PAR
- Page 85 and 86: Titre poster N°3 LA DOULEUR DANS U
- Page 87 and 88: Titre poster N°5 Auteur ECHOGRAPHI
- Page 89 and 90: Titre poster N°7 Auteur INSTABILIT
- Page 91 and 92: Titre poster n°9 INTRODUCTION DE L
- Page 93 and 94: Titre poster n°11 ADMINISTRATION I
- Page 95 and 96: Titre poster n°13 Evaluation de la
- Page 97 and 98: Titre poster n°15 Auteur LE VOLUME
- Page 99 and 100: 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 0,0 0,2 0,4
- Page 101 and 102: Titre poster n°19 Auteur ANESTHESI