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Le livret des communications - JLAR

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Pour prévenir celles-ci, il faudra comme en per-opératoire assurer une hémodynamique stable, sans accoups<br />

hypertensifs. Ceux-ci peuvent survenir au décours du réveil par exemple lorsque le patient se met à tousser sur sa<br />

sonde. Ils entraînent alors une majoration du saignement.<br />

dans le redon : EXTERIORISATION<br />

hémorragie qui peut être très importante nécessitant un clampage du redon pour obtenir un hématome compressif<br />

thérapeutique limitant le saignement.<br />

2) le redon draine peu ou pas : INTERIORISATION<br />

le saignement peut engendrer un hématome très volumineux, compressif, entraînant <strong>des</strong> déviations de la trachée<br />

qui peuvent aller jusqu’au syndrome asphyxique.<br />

Dans ces deux cas, la reprise chirurgicale est nécessaire et le plus souvent rapide. <strong>Le</strong> diagnostic est le plus souvent<br />

celui d’un lâchage de sutures.<br />

L’extubation rapide est donc importante dès que le réflexe de déglutition réapparaît. Il est nécessaire aussi de traiter<br />

l’hypertension ou de maintenir comme en pré et per-opératoire le traitement anti-hypertenseur (SAP de Loxen®<br />

prescrite par le médecin anesthésiste en fonction <strong>des</strong> chiffres tensionnels).<br />

<strong>Le</strong>s complications neurologiques :<br />

Afin de pouvoir mettre en évidence celles-ci, un réveil rapide est souhaitable. En conséquence nous éviterons ,<br />

autant que faire se peut, les réinjections en fin d’intervention. Cependant, l’anesthésie ne sera allégée qu’après la<br />

fermeture de la peau qui est un temps douloureux.<br />

La surveillance consistera en l’appréciation de la conscience du patient, de sa mobilité bilatérale ainsi que de son<br />

tonus et de sa force musculaire. Tout cela étant comparé bien évidemment à son état préopératoire. D’où, une<br />

nécessité de transmissions entre les différents secteurs : hospitalisation , bloc opératoire, SSPI, réanimation.<br />

<strong>Le</strong>s complications neurologiques sont dues à <strong>des</strong> phénomènes emboliques (migrations d’embols de fibrine, gazeux<br />

ou athéromateux survenant lors du déclampage) ou à <strong>des</strong> phénomènes thrombotiques favorisés par le bas débit<br />

cérébral sur une hypotension per-opératoire.<br />

<strong>Le</strong>s signes neurologiques sont :<br />

retard de réveil,<br />

agitation, confusion ( qui sont plus en rapport avec un phénomène d’ischémie- reperfusion ),<br />

déficit sensitivomoteur,<br />

troubles du langage.<br />

<strong>des</strong> convulsions peuvent être observées, elles sont plus en rapport, avec un œdème de reperfusion.<br />

Lorsqu’un ou plusieurs de ces signes sont présents, appel du médecin anesthésiste et du chirurgien. Application <strong>des</strong><br />

thérapeutiques prescrites.<br />

D’autres complications neurologiques (locales ou loco-régionales, liées au geste chirurgical) peuvent survenir ;<br />

notamment <strong>des</strong> lésions <strong>des</strong> nerfs crâniens. Elles se traduisent cliniquement par <strong>des</strong> paralysies ou parésies <strong>des</strong> cor<strong>des</strong><br />

vocales (récurent) , <strong>des</strong> troubles de déglutition (hypoglosse). Ces complications, le plus souvent dues à <strong>des</strong><br />

contusions, régressent sans séquelle pour nos patients.<br />

Une fois écartées les complications hémorragiques précoces qui contre-indiquent l’héparinisation, un traitement<br />

anti-coagulant sera mis en route ( SAP d’Héparine® 300 UI / KG / 24 H ) puis relais par une héparine de bas poids<br />

moléculaire.<br />

Quatre heures après mise en route de la SAP, un TCA sera effectué. Celui-ci devra être 1,5 à 2 fois le témoin. Il<br />

sera communiqué à l’anesthésiste pour réajustement si nécessaire.<br />

<strong>Le</strong> passage en salle de réveil sera d’au minimum 2 heures. Un antalgique sera prescrit de façon systématique :<br />

Prodafalgan® 2 g x 4 / 24 h, traitement mis en route au bloc opératoire dès la fermeture.<br />

<strong>Le</strong> soir même, reprise de l’alimentation et du traitement antérieur. <strong>Le</strong> traitement anti-agrégant plaquettaire par<br />

Aspégic® débutera 6 heures après l’intervention.<br />

La durée moyenne de séjour de ces patients est de 5 jours.<br />

Journées d’Anesthésie Réanimation JARPEN <strong>JLAR</strong> page 72 -<br />

<strong>des</strong> Provinces de l’Est et du Nord Juin 2000<br />

Journées Lilloises d’Anesthésie Réanimation<br />

Lille

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