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AUTOROUTE DE MENTON

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XLes opérations c) et d) précitées se soldèrent parla mise en œuvre respective de 123,200 et 77,500 m 3de béton.Par crainte de voir se généraliser le phénomène surles sections voisines jouxtant l'éboulement, il fut demandéà l'entreprise de monter de toute urgence,deux coffrages métalliques demi-circulaires au droitde chacun des deux masques, afin de bétonner leplus vite possible la voûte définitive de part et d'autrede cette zone sensible.Les deux premiers anneaux, au droit des masques,durent être montés au milieu des étais, butons, appuisdivers qui soutenaient artificiellement les cintresmétalliques voisins. Nous devons reconnaître à cetteoccasion que le personnel de l'entreprise fit preuved'un esprit d'initiative et de dévouement fort louableen pareille circonstance. Le bétonnage complet de lademi-voûte supérieure fut terminé sur la totalité dela galerie, de part et d'autre de la zone éboulée entrele 9 octobre et le 27 novembre 1968.A cette époque, la technique de reprise de l'avancementdans cette zone n'ayant pas été décidée et, afinde ne pas perdre de temps, il fut demandé à l'entreprisede construire également la totalité des piédroitsdans la galerie intéressée. A cet effet, il fautsignaler que l'ouverture du stross correspondant sefit avec de nombreuses précautions, par avancementssuccessifs du front, par éléments de 5 mètres et pardemi-chaussée, l'accès au front de taille de l'éboulementse faisant par l'autre demi-chaussée (fig. 7).Ces opérations de construction des piédroits furentmenées parallèlement, en même temps que la reprisede l'éboulement, au moyen de deux chantiers indépendants.Reprise de l'avancementdans la zoneéboulée1-Vides résiduels restant en place dans lesterrains éboulés après les opérations c et dprécitéesDiverses considérations ont permis d'estimer le volumede ces vides à 840 m 3 .2-Consultations de divers spécialistesLa reprise de l'avancement dans cette zone ébouléeprésentait, pour le maître d'œuvre, une difficulté certaineà cause de son originalité.Il fallait donc s'entourer de toutes les précautionsnécessaires, en demandant l'avis de personnes faisantautorité en pareille matière, afin de ne pascommettre d'impairs.Laboratoire central des Ponts etet MécasolChausséesDeux réunions d'information se tinrent respectivementle 3 décembre 1968 sur le chantier à Mentonet le 5 janvier 1969 à Paris au L.C.P.C. en présencede :M. Florentin, ingénieur en chef de Mécasol ;M. Legrand, ingénieur en chef des Ponts et Chausséesau L.C.P.C. ; M. Panet, ingénieur civil desMines au L.C.P.C. ; M. Marec, ingénieur des Pontset Chaussées, directeur des travaux de l'autorouteA 8.Au cours de ces réunions, certains principes furentproposés :a) Remplacer les masques en bois existants par desmasques en maçonnerie dans lesquels seraient aménagésdes trous circulaires destinés à laisser passerdes forages horizontaux.b) Creuser des forages horizontaux de 25 mètres delongueur de part et d'autre de l'éboulement, en remarquantqu'il y aurait recouvrement des extrémitésde ces forages (2 x 25 m > 44 m). Ces forages horizontauxpermettraient le remplissage des vides résiduels,dans le gabarit de l'ouvrage, à l'aide d'un mortiercomposé de ciment, de sable et de bentonite. Lacomposition détaillée de ces mortiers devant êtreprécisée par M. Florentin. Les derniers forages enclef de voûte seraient légèrement inclinés vers lehaut, de façon à intéresser la partie des vides jouxtantl'extrados de la voûte.c) Traiter le terrain en parapluie par injections ausilicate tous les 4 mètres de galerie. Il était entenduque si une injection donnée au silicate s'avérait tropabondante, on repasserait au remplissage au mortierde bentonite préalable avant de terminer l'injectioncorrespondante au silicate.d) Avancer par enfilage, ou bien, plus simplement,par pose des cintres HN directement dans la massesuivant le cas, par anneaux successifs de 3,75 mètresde long.e) Bétonner la voûte définitive par éléments successifsde 3,75 mètres de long.f) Lorsque l'anneau de 44 mètres aurait été bétonné,certains souhaitaient que l'on entreprît des injectionssystématiques derrière la voûte au moyen d'un coulisde ciment traditionnel.g) Déblayer et débroussailler le talus de la routeintéressée par l'éboulement.h) Remplir par gravité à l'air libre les cloches visiblesavec du sable ou du gravillon.Avis du professeur Mastropietro,italien en travaux souterrainsspécialisteLe professeur Mastropietro a visité le chantier le5 décembre 1968. Au cours de la consultation etaprès examen des plans et profils qui lui furent communiqués,il préconisa la technique suivante :1. Débroussaillage, élagage complet du talus de laroute de Sainte-Agnès où l'éboulement était visiblesuperficiellement de façon à mettre à nu latotalité des parties éboulées.191

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