A cet effet, le choix du coulis d'injection présentaitune très grande importance pour la suite des opérations(Cf. § « Choix du coulis d'injections »).DeuxièmeopérationLe colmatage des vides étant ainsi assuré au maximum,et le terrain en place plus ou moins traité complètementà l'aide du coulis d'injection, il fallait, toujourspar mesure d'économie, essayer de reprendrel'avancement à l'aide des cintres métalliques triangules« type lourds » de 550 kg, quitte à les rapprocheret à remplir systématiquement ces cintres debéton projeté de manière à obtenir une véritablepoutre armée.Il était entendu qu'en cas de passage très difficile,on pouvait toujours faire appel au traitement localisédes terrains à l'aide d'injections en parapluie et auxcintres HN lourds suivis d'enfilages.L'intérêt de cette technique consistait donc à essayerau maximum une méthode connue avec prix unitairesexistant au bordereau de prix du marché (cintres réticulaireset béton projeté) et de garder en réserve laméthode onéreuse dont l'application nécessitait aupréalable la mise au point d'un bordereau de prixsupplémentaires avec tous les aléas que cela comporte.TroisièmeopérationIl était entendu avec l'entreprise que la voûte définitivesur la demi-section supérieure serait bétonnéeégalement à l'avancement par plots successifs de3 mètres dès que le front d'attaque aurait avancé de3,75 m et cela dans un souci évident de stabiliseret consolider l'ouverture du front au plus près.QuatrièmeopérationEnfin, il était convenu que, comme l'avaient préconiséles différents spécialistes, le bétonnage de lademi-voûte supérieure serait suivi d'une campagned'injections de collage effectuées depuis l'intérieur dela galerie à l'aide d'une pompe à béton à 3 bars depression.Déroulement des différentes opérationsQuantités mises en œuvre1-Première opérationChoix du coulis d'injectionsCe choix présentait une très grande importance pourle déroulement des opérations ultérieures. En effet,11 fallait colmater les vides au maximum, traiter leterrain, afin d'augmenter sa cohésion, mais obtenirun coulis, qui, une fois la prise faite, ne devait pasêtre trop résistant au brise-béton en cas de couléesaccidentelles dans le gabarit de l'ouvrage.Après différents tâtonnements sur le chantier, c'estla composition suivante qui fut adoptée pour unegâchée de 250 litres : ciment : 50 kg ; fillers calcaires: 50 kg ; sable 0/1 : 150 kg ; bentonite : 6 kg ;silicates : 1,5 l soit 2,1 kg ; eau : 110 litres, soit unpoids total de 368 kg, 1 kg par gâchée de 250 litres.La campagne de traitement du terrain par injectionsgravitaires s'effectua sans incident du 31 janvier au12 mai 1969. Vingt-quatre forages verticaux furentpratiqués comme l'indique la figure 11 ; les longueursdes forages variant de 8 à 27 mètres.Ainsi, il fut mis en œuvre les quantités suivantes :cimentfillers calcairessable 0/1bentonitesilicate160,950 tonnes157,680 t454,580 t18,862 t6,834 ttotal798,906 tonnessoit un volume en place de l'ordre de 472 m .2Les résistances à la compression obtenues sur deséprouvettes taillées dans le coulis prélevé en placepar le laboratoire des Ponts et Chaussées de Niceont été de l'ordre de 40 bars (à 6 mois), ce qui esttrès largement suffisant pour le rôle de liaisonrecherché.Résultats obtenus dans le traitementdes terrainsLe volume total des vides résiduels, tels qu'ils apparaissaientau début de l'opération, avait été estimé à840 m" (cf. § « Vides résiduels restant en place dansles terrains éboulés après les opérations »). Commenous venons de l'exposer, le remplissage de cesvides fut obtenu par plusieurs opérations successives:— bétonnage au placy directement surle cône d'éboulement au travers desmasques en galerie123,200 m'— bourrage par gravité et à l'air librede toutes les fissures et effondrementssuperficiels observés sur le talus— traitement systématique du terrain77,500 m apar injections gravitaires 472 m'total 672,700 m"(soit 673 m 3 )194
En résumé, on peut avancer que la technique retenueavait permis de colmater 80 % des vides résiduelsqui restaient dans le terrain foisonné.Il faut signaler à ce sujet que les coulis intéressésfurent rencontrés dans le gabarit de la galerie aucours de l'excavation de la demi-voûte supérieure,ce qui prouve bien l'efficacité de la méthode employée.2-DeuxièmeopérationLa reprise de l'avancement du front d'attaque nécessitaiten particulier une excavation systématique aumarteau-piqueur, l'emploi de l'explosif étant prohibé,dans un terrain enchevêtré de cintres métalliquestordus, de béton gunité éclaté et de tronçon debois en grumes qui avaient servi à soutenir lescintres intéressés avant l'incident.Dans un pareil cas, un règlement des travaux endépenses contrôlées aurait pu sembler s'imposer.Cependant, après discussion avec l'entreprise, unaccord intervint sur un prix unitaire forfaitaire de100 francs par mètre cube, qui comprenait enparticulier :— la suppression des deux masques d'arrêt construitsaux extrémités de la zone éboulée,— l'enlèvement et le découpage au chalumeau descintres anciens,— l'enlèvement des étais anciens, grumes, etc.3-TroisièmeopérationLe bétonnage de la demi-voûte supérieure suivitcomme convenu, à l'avancement par plots successifsde 5 mètres, l'expérience sur le tas ayant prouvé quel'on pouvait ne pas se limiter à 3 mètres commeil avait été prévu initialement. Ce bétonnage prit finle 22 décembre 1969 soit 4 jours après la pose dudernier cintre.4-QuatrièmeopérationLes injections de remplissage et de collage furentexécutées en même temps que l'opération précédente,suivant la disposition schématique de lafigure 12, les deux chantiers étant décalés de 10mètres environ à l'avancement ce qui correspondaità deux anneaux.Entre le 26 novembre 1969 et le 19 janvier 1970, ilfut mis en œuvre 560 tonnes de matières sèchesinjectées, la composition du coulis étant celle quiavait été adoptée sur l'ensemble du chantier, àsavoir : 1 000 kg de ciment, 500 kg de sable fin siliceux0,4/0,8 mm de la Roya, 600 litres d'eau, ce quireprésente environ un volume de 298 m en place.sIl faut signaler à ce sujet que le prix unitaire correspondantau plus mauvais terrain prévu au marchéétait de 77,30 francs le mètre cube.En ce qui concerne la gunite, le marché prévoyaitune épaisseur maximale de 20 cm qui était régléeforfaltairement au mètre carré.Compte tenu des surépaisseurs prévisibles, dans lebourrage des cintres notamment, il fut décidé derégler à l'entreprise les quantités réellement misesen œuvre en se fixant une limite supérieure de100 000 F. Cela équivalait pour le maître d'oeuvre àprendre à son compte une épaisseur maximalemoyenne de 50 cm. Toutes les quantités supplémentaireséventuelles restaient à la charge de l'entreprise.Ces travaux reprirent donc le 5 septembre 1969 etse poursuivirent sans incident notable, jusqu'au18 décembre 1969, date du percement.Le pari avait dont été tenu, on avait réussi à traverserla zone dangereuse, moyennant deux précautions:a) resserrement des cintres réticulaires lourds de550 kg. Il en fut posé 103 sur une longueur de 44mètres, ce qui équivaut à un soutènement provisoirede 1 285 kg par mètre ;b) renforcement systématique des cintres à l'aidede surépaisseurs de béton projeté. L'épaisseurmoyenne mise en œuvre est de l'ordre de 35 cm.Il faut signaler, toutefois, que l'excavation, dans unpareil terrain foisonné, s'est traduite par des clocheset hors profils anormaux contre lesquels II était difficilede se prémunir. Ces hors profils en moyenneétaient de l'ordre de 1,30 mètre.Fig. 12 - Injections de remplissage et de collage.195
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