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AUTOROUTE DE MENTON

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En résumé, on peut avancer que la technique retenueavait permis de colmater 80 % des vides résiduelsqui restaient dans le terrain foisonné.Il faut signaler à ce sujet que les coulis intéressésfurent rencontrés dans le gabarit de la galerie aucours de l'excavation de la demi-voûte supérieure,ce qui prouve bien l'efficacité de la méthode employée.2-DeuxièmeopérationLa reprise de l'avancement du front d'attaque nécessitaiten particulier une excavation systématique aumarteau-piqueur, l'emploi de l'explosif étant prohibé,dans un terrain enchevêtré de cintres métalliquestordus, de béton gunité éclaté et de tronçon debois en grumes qui avaient servi à soutenir lescintres intéressés avant l'incident.Dans un pareil cas, un règlement des travaux endépenses contrôlées aurait pu sembler s'imposer.Cependant, après discussion avec l'entreprise, unaccord intervint sur un prix unitaire forfaitaire de100 francs par mètre cube, qui comprenait enparticulier :— la suppression des deux masques d'arrêt construitsaux extrémités de la zone éboulée,— l'enlèvement et le découpage au chalumeau descintres anciens,— l'enlèvement des étais anciens, grumes, etc.3-TroisièmeopérationLe bétonnage de la demi-voûte supérieure suivitcomme convenu, à l'avancement par plots successifsde 5 mètres, l'expérience sur le tas ayant prouvé quel'on pouvait ne pas se limiter à 3 mètres commeil avait été prévu initialement. Ce bétonnage prit finle 22 décembre 1969 soit 4 jours après la pose dudernier cintre.4-QuatrièmeopérationLes injections de remplissage et de collage furentexécutées en même temps que l'opération précédente,suivant la disposition schématique de lafigure 12, les deux chantiers étant décalés de 10mètres environ à l'avancement ce qui correspondaità deux anneaux.Entre le 26 novembre 1969 et le 19 janvier 1970, ilfut mis en œuvre 560 tonnes de matières sèchesinjectées, la composition du coulis étant celle quiavait été adoptée sur l'ensemble du chantier, àsavoir : 1 000 kg de ciment, 500 kg de sable fin siliceux0,4/0,8 mm de la Roya, 600 litres d'eau, ce quireprésente environ un volume de 298 m en place.sIl faut signaler à ce sujet que le prix unitaire correspondantau plus mauvais terrain prévu au marchéétait de 77,30 francs le mètre cube.En ce qui concerne la gunite, le marché prévoyaitune épaisseur maximale de 20 cm qui était régléeforfaltairement au mètre carré.Compte tenu des surépaisseurs prévisibles, dans lebourrage des cintres notamment, il fut décidé derégler à l'entreprise les quantités réellement misesen œuvre en se fixant une limite supérieure de100 000 F. Cela équivalait pour le maître d'oeuvre àprendre à son compte une épaisseur maximalemoyenne de 50 cm. Toutes les quantités supplémentaireséventuelles restaient à la charge de l'entreprise.Ces travaux reprirent donc le 5 septembre 1969 etse poursuivirent sans incident notable, jusqu'au18 décembre 1969, date du percement.Le pari avait dont été tenu, on avait réussi à traverserla zone dangereuse, moyennant deux précautions:a) resserrement des cintres réticulaires lourds de550 kg. Il en fut posé 103 sur une longueur de 44mètres, ce qui équivaut à un soutènement provisoirede 1 285 kg par mètre ;b) renforcement systématique des cintres à l'aidede surépaisseurs de béton projeté. L'épaisseurmoyenne mise en œuvre est de l'ordre de 35 cm.Il faut signaler, toutefois, que l'excavation, dans unpareil terrain foisonné, s'est traduite par des clocheset hors profils anormaux contre lesquels II était difficilede se prémunir. Ces hors profils en moyenneétaient de l'ordre de 1,30 mètre.Fig. 12 - Injections de remplissage et de collage.195

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