12.07.2015 Views

AUTOROUTE DE MENTON

AUTOROUTE DE MENTON

AUTOROUTE DE MENTON

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Fig. 5 - Crétacésupérieur. Marno-calcaires.L'Eocène supérieurIl est transgressif sur le Sénonien et débute parun calcaire épais de quelques mètres à grossesnummulites et se poursuit par une épaisse couchede marno-calcaires gris-bleu communément appelés,un peu improprement « marnes bleues » de Menton(fig. 6).Elles sont très hétérogènes : tous les intermédiairesse rencontrent, parfois très voisins, entre la rochesaine (un marno-calcaire massif, peu stratifié, avec400 bars de résistance à la compression) et laroche broyée en particules centimétriques, localementoxydée et rendue plastique par les circulationsd'eau (viaduc du Baousset). La massivité de laroche saine a posé, lors des déblais, un problèmede fragmentation en vue d'une réutilisationéconomique en remblai.L'OligocèneIl est constitué d'un flysch formé d'une alternancede lits marneux micacés et de lits de grès moyensà grossiers. La proportion des deux matériaux estsensiblement équivalente dans les cinquante premiersmètres, puis la proportion de grès augmentejusqu'à constituer un grès massif à intercalationsmarneuses (fig. 7 et 15)Dans le flysch comme dans le Crétacé, l'anisotropiejoue un rôle prépondérant en orientant les rupturesselon la stratification (tunnel du Sanatorium) ou lesdiaclases (tranchée de Gajessa). Cependant lescirculations d'eau influent également par les pressionsde courant ou les charges statiques (tranchéede Ruffa). L'altérabilité de cette formation, les nombreuxglissements superficiels auxquels elle est soumise,ont conduit à la formation fréquente d'unépais manteau de matériaux plastiques ou pulvérulentsqui compliquent le problème des fondations.Le MiocèneDiscordant sur tous les terrains, il comprend deuxséquences marneuses : à la base, burdigalienne avecun faciès langhien, au sommet, tortonnienne.Entre ces deux séries, un niveau détritique grossierhelvétien : le poudingue de Roquebrune (fig. 8).Les deux séquences marneuses ont des caractéristiquesvoisines, également médiocres. Elles sontgonflantes et très sensibles à l'eau (présence demontmorillonite). Les talus de déblais y ont été taillésà une pente de 2/3 (hauteur/base) et les fondationsdes murs de soutènement ont été largementdimensionnées.Le poudingue, dont la consolidation est importanteet homogène, n'a pas posé de problèmes, tant endéblais, où des talus subverticaux de 37 mètres dehaut ont été possibles, qu'en tunnel, où on a puforer 500 mètres d'affilée pratiquement sans revêtement.23

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!