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AUTOROUTE DE MENTON

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Vuegénérale de la zone Ricard-Ramengao.l'hétérogénéité du substratum : outre les poudingues,des marnes, inconnues en affleurement dansla région, ont été découvertes. Une étude micropaléontologiquetrès fine a été nécessaire pourétablir leurs relations stratigraphiques avec les poudinguescar les superpositions observées étaientincohérentes a priori et pouvaient conduire à desinterprétations de la structure très dissemblablesquant à la stabilité de la zone vis-à-vis des travaux.On a ainsi pu établir que les marnes, malgré leurfaciès mimétique, appartiennent à trois étages différents: le Cénomanien, le Burdigallen, le Vindobénienet que les poudingues représentent un dépôt deltaïquelocal lors d'un épisode compris entre cesdeux derniers étages.La présence de ces sols plastiques, que les étudessur échantillons intacts ont montrés riches en montmorillonite,particulièrement sensibles à l'eau et gonflants,compliquait sérieusement le problème : leurtoit, d'inclinaison généralement parallèle à la topographieet parcouru par l'écoulement d'eaux infiltréesdans les éboulis ou en provenance de lafalaise de calcaire jurassique, constitue une surfaceéminemment propice au décollement et au glissementde la couverture d'éboulis sus-jacente. Lesétudes mécaniques confirmaient que le tout étaitdans un état voisin de l'équilibre limite et que touteperturbation, surcharge ou déblai, pourrait déclencherdes désordres.3 - Les tracés étudiésPour placer l'autoroute sur ce relief, deux solutionsextrêmes étaient concevables et ont été étudiées :— Une « solution haute », entaillant très peu leterrain naturel et ne posant donc pas de problèmesde talus amont. Elle nécessitait, par contre, pourfranchir les creux du profil en long, des remblaisde grande hauteur.Ceux-ci, vu la pente du terrain naturel, ne pouvaientêtre butés que très en aval ou par des murs depied ; et, par la surcharge importante apportée auterrain, ils auraient menacé la stabilité générale duversant. Pour leur part, les murs de soutènementclassiques qui concentrent les charges sur des surfacesrelativement restreintes ne pouvaient êtrefondés sur les éboulis à la pente limite et le substratumtrop profond est hors de portée de fondation(fig. l).— Une « solution basse », évitant ou limitant aumaximum les remblaiements. Elle impliquait d'entaillerpartout les crêtes du profil en long, au-dessous74

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