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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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PROCES-VERBAUX DE LA COMMISSION. 279négligea d'organiser sur d'autres bases le contrôle que lui assuraitl'ordonnance, <strong>et</strong>, faute d'une institution nouvelle à défaut de celleque la force <strong>des</strong> choses emportait, la préfecture de police vit sonpouvoir considérablement agrandi.Depuis lors, l'administration pénitentiaire a fait plus d'un. effortpour reconquérir îe terrain perdu.Lorsqu'elle a établi les règlements généraux qui fixent aujourd'huila discipline intérieure <strong>des</strong> prisons, notamment le règlement de184i, elle s'est étudiée à les faire pénétrer dans les prisons de laSeine. Elle a voulu encore, au moment où elle a organisé l'inspec¬tion générale , y soum<strong>et</strong>tre ces établissements.Ses tentatives n'ont point abouti. L'autorité <strong>des</strong> règlements a étédéclinée, comme ne pouvant avantageusement s'appliquer à îa popu¬lation exceptionnelle <strong>des</strong> prisons de Paris <strong>et</strong> aux exigences particu¬lières de leur administration.Les inspections générales ont été repoussées par le motif que lapréfecture de police avait ses inspecteurs spéciaux, <strong>et</strong> ce n'est qu'a¬près de longs <strong>et</strong> pénibles débats que l'administration centrale a pufaire pénétrer trois fois en quarante années ces agents supérieursdans les étabhssements de la Seine (i858, i85g, 1866).Ce conflit existe encore. J'en trouve les derniers termes consignésdans la. l<strong>et</strong>tre dont j'ai déjà donné un extrait, <strong>et</strong> qui m'a été remise àla fois par îa préfecture de police <strong>et</strong> le ministère de l'intérieur. Ladirection <strong>des</strong> établissements pénitentiaires avait voulu, par une déci¬sion prise un peu brusquement peut-être <strong>et</strong> sans avis préalable, àladate du 3 1 mai précédent, assimiler le personnel <strong>des</strong> prisons de la Seineà celui <strong>des</strong> maisons- centrales. La l<strong>et</strong>tre proteste contre une décisionqui devait avoir pour eff<strong>et</strong> de subordonner les propositions faites parla préfecture de police à l'envoi préalable <strong>des</strong> dossiers <strong>des</strong> employés<strong>des</strong> prisons au ministère, <strong>et</strong>, reprenant à c<strong>et</strong>te occasion la questiontoujours pendante, elle signale c<strong>et</strong>te demande comme une consé¬quence <strong>des</strong> tendances <strong>des</strong> bureaux à amoindrir, à supprimer mêmel'autorité personnelle <strong>et</strong> directe qui doit appartenir au préf<strong>et</strong> de

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