12.07.2015 Views

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION. 377ressources, avec le sentiment de leur incapacité, dans les rues deParis, qui peut douter que k plupart, perdant en peu de jours lebénéfice d'une éducation de plusieurs années, ne soient presquefatalement rej<strong>et</strong>és dans îe vagabondage ou pis encore ?C<strong>et</strong>te conséquence, fort connue<strong>et</strong> fort redoutée de l'Adminis¬tration, la conduit, il est vrai, àchoisir de préférence pour lesjeunes détenus de la Roqu<strong>et</strong>te celles de nos colonies agricolesoùexistent <strong>des</strong> atehers industriels, comme Nogent-le-Roi ,M<strong>et</strong>tray ouCîteaux. Mais ces étabhssements sont rares <strong>et</strong> ne peuvent recevoir qu'unnombre très-minime de détenus. Elle cherche encore parfois à ramenerà la Roqu<strong>et</strong>te, quelque temps avant leur libération, les enfants quidemandent à être initiés àune profession industrielle. Mais com¬bien y en a-t-il chaque année? D'ailleurs, celte faveur ne peut êtreaccordée qu'au prix d'une irrégularité.Enfin, ce ne sont là que <strong>des</strong> palliatifs insuffisants. S'il y a danger,il faut aller plus loin <strong>et</strong> prendre une mesure générale.La force <strong>des</strong> choses l'indique. U faut que les enfants soient re¬tenus plus longtemps dans ïa maison de la Roqu<strong>et</strong>te, soit, si îe tempsde leur détention doit êtrecourt, pour y apprendre, sans quitterk cellule, le métier qui peut seul les préserver d'une rechute,soit, dans le cas contraire, pour y être remis au bout de quelquesmois aux soins <strong>des</strong> sociétés de patronage, àl'état de libération pro¬visoire. Nous ne pensons pas queîe maximum de leur séjour doiveêtre de moins de six mois.Nous irions même plus loin, <strong>et</strong>, s'il était démontré qu'il ne fût paspossible de multiplier assez les quartiers industriek dans les coloniesagricoles pour donner aux enfants arrêtés dans les gran<strong>des</strong> villes laseule éducation conforme à leur <strong>des</strong>tinée, nous demanderions, en cequi les concerne, une modification de la loi du 5 août i85o.L'emprisonnement cellulaire, combiné avec îa libération provi¬soire, nous semblerait mieux approprié à leur tempérament, plusen rapport avec leurs besoins, que la vie <strong>et</strong> surtout que l'éducationagricole.in. 48

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!