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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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PROCES-VERBAUX DE LA COMMISSION. 315Deux salies, outre les cellules dont il a été parlé, sont consacréesaux jeunes détenues. L'une sert d'atelier, l'autre de réfectoire <strong>et</strong>d'école. Elles partagent leur temps entre la couture <strong>et</strong> l'instructionprimaire.Un système de récompenses <strong>et</strong> de punitions heureusement com¬biné stimule leur zèle.Une promenade interrompt régulièrementchaque jour les heures de travail. Il est à regr<strong>et</strong>ter qu'elle ne puisseavoir lieu que dans le préau où ïes filles soumises prennent, à uneautre heure, leur repos. Le dimanche <strong>et</strong> parfois le jeudi, les seursadm<strong>et</strong>tent ces jeunes Biles, pendant une partie de la journée, aupartage de leur jardin particulier. Eîles peuvent, durant leur dé¬tention, recevoir la visite <strong>des</strong> dames de la société de patronage.Est-ce influence du voisinage, est-ce simplement l'eff<strong>et</strong> d'unedépravation dont l'habitation de la grande ville explique îa préco¬cité, il n'y a pas dans la maison de Saint-Lazare de quartier moinsdocile; il a donné, il y a quelques mois, le spectacle d'une révoltedont le tumulte a causé quelque émoi jusqu'au dehors de la prkon.La pistole a été, à Saint-Lazare, une occasion de grands abus.L'inspection générale de 1 866 y constatait îa présence, sur 24 femmes,de 18 détenues poursuivies ou condamnées pour faits contre lesmrurs. Ses pièces principales avaient vue sur un préau, <strong>et</strong> <strong>des</strong> com¬munications funestes aux miurs avaient été souvent signalées. Desproxénètes condamnées pour excitation à la débauche pouvaient, aumoyen d'adresses adroitement j<strong>et</strong>ées dans la cour, recruter pourleur odieux métier.Ainsi que -nous l'avons déjà dit, une heureuse intervention estrécemment intervenue.Une décision .de M. le préf<strong>et</strong> de police en date du 26 février 1872,dont nous ne saurions assez louer l'opportunité, a prescrit que lesprévenues seules auraient désormais droit à la pistole; qu'une auto¬risation spéciale de la préfecture serait nécessaire aux condamnéespour en jouir, <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te autorisation ne seraitaccordée qu'encas de condamnation pour simple contravention ou pour déhts d'unko.

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