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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION. 2811 8 1 9 est un droit d'action personnelle <strong>et</strong> directe qui n'en peut com¬porter aucun autre, sauf le contrôlesupérieur du Ministre, au<strong>des</strong>susde lui;Qu'il est, par conséquent, équivalent à l'autorité attribuée à k di¬rection <strong>des</strong> établissements pénitentiaires sur les prisons <strong>des</strong> autresdépartements;Que, dès lors, les actes émanés de c<strong>et</strong>te direction, ses règlementsaussi bien que ses instructions, ne sauraient avoir d'application dansles prisons de la Seine, sauf le cas d'acquiescement exprès du préf<strong>et</strong>de pohce;Que, s'il en était autrement, on s'exposerait à j<strong>et</strong>er le désordredans une administration qui doit avoir <strong>des</strong> règles propres, en raisonde la population exceptionnelle qu'elle a à diriger.La direction <strong>des</strong> étabhssements pénitentiaires est loin d'adm<strong>et</strong>trec<strong>et</strong>te doctrine.Pour elle, l'appréciation qui îa transforme en un service spécial,agissant envertu d'attributions propres sous le contrôle du Mi¬nistre, est inexacte. Elle se considère comme une simple délégation,exerçant pour ce dernier <strong>et</strong> en son nom sa propre autorité. Elle ré»clame donc pour elle-même le droit de contrôle que k préfecturede pohce n'accorde qu'au Ministre, <strong>et</strong> estime que contester son au¬torité, c'est méconnaître le pouvoir ministériel même. Un arrêté <strong>et</strong>une ordonnance ne lui paraissent pas pouvoir prévaloir contre la loi.Or la loi a par deux fois attribué au Ministre de l'intérieur ïa direc¬tion supérieure <strong>des</strong> prisons. La loi du i o vendémiaire an iv l'a faitd'une manière expresse <strong>et</strong> formelle. Celle du 5 mai i8S5 l'a faitencore, d'une manière moins directe peut-être, mais aussi précise, enm<strong>et</strong>tant à la charge de l'État les dépenses <strong>des</strong> maisons départemen¬tales.Il serait anormal <strong>et</strong> inadmissible que l'État, rendu responsable dela dépense, ne pût avoir aucune action sur elle.On proteste, enfin, au nom de l'unité dans l'exécution <strong>des</strong> peines,c<strong>et</strong>te première condition d'une justice égale, contre la doctrine quinl- 36

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