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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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180 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.11 est dit dans l'ordonnance que le chevalier du gu<strong>et</strong> commanderale nombre d'hommes nécessaire pour les exécutions de justice <strong>et</strong> lesautres services extraordinaires; qu'il tiendra toujours au compl<strong>et</strong> lenombre <strong>des</strong> hommes de service <strong>et</strong> qu'il fera remplacer les absents oules mala<strong>des</strong> à leurs frais.J'ai parlé de la garde de Paris. A côté <strong>des</strong> hommes du gu<strong>et</strong>, il yavait, à c<strong>et</strong>te époque, une garde de Paris composée d'infanterie <strong>et</strong> decavalerie, comme aujourd'hui nous avons les gardiens de la paix <strong>et</strong>la garde de Paris à pied ou à cheval. Le commandant de la garde deParis était souvent aussi chevalier du gu<strong>et</strong>. Dans le cas où il ne cu¬mulait pas les deux fonctions, il était toujours inspecteur du gu<strong>et</strong>,sous les ordres du secrétaire d'État ayant le département de Paris.Le gu<strong>et</strong> devait s'entendre avec la garde. Le mot d'ordre était donnépar le chevaher du gu<strong>et</strong>; en cas de rencontre, les commandants <strong>des</strong>détachements de k garde rendaient ce mot à ceux dugu<strong>et</strong>, <strong>et</strong> ceux-cile rendaient aux détachements de cavalerie de la garde, qui avaient,au cours de îeur service, le droit d'inspecter les postes du gu<strong>et</strong>.L'inspection du gu<strong>et</strong> était faite tous les deux mois par un commis¬saire, <strong>et</strong> chaque année par un inspecteur. Tous les deux rendaientcompte au secrétaire d'Etat.Enfin, l'ordonnance de 1771 réglait l'uniforme <strong>et</strong> les armes <strong>des</strong>officiers <strong>et</strong> <strong>des</strong> archers du gu<strong>et</strong>, les r<strong>et</strong>enues sur leur solde pourleur habillement <strong>et</strong> leur équipement ; elle défendait aux archers dequitter le service sans avoir averti le chevalier du gu<strong>et</strong> trois moisavant leur r<strong>et</strong>raite, sous peine d'être emprisonnés pendant trois mois<strong>et</strong> de subir la confiscation de la partie de solde pouvant leur êtredue.Si vous me perm<strong>et</strong>tez de remonter encore un peu le cours del'histoire, à la suite de Delamarre qui a si profondément étudié toutce qui concerne la police, nous verrons qu'on n'a jamais négligé depourvoir d'une manière spécialeà la sûr<strong>et</strong>é publique <strong>des</strong> gran<strong>des</strong>villes. «C'est surtout pendant la nuit, nous dit Delamarre, que cessoins sont nécessaires; durant le temps que les gens de bien consa-

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