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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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270 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.M. Desportes fait remarquer qu'au fond de la loi du flagrant délitil y aune bonne pensée, c'est celle d'abréger les formalités de laprocédure. En fait, on est arrivé, non à.abréger ïa procédure, mais àmultiplier les affaires. On pourrait peut-être atteindre le but de la loien chargeant la préfecture de pohce de faire une première instruc¬tion <strong>et</strong> en renvoyant ensuite l'affaire au parqu<strong>et</strong>, qui déciderait. Lesintérêts de îa police <strong>et</strong> ceux du parqu<strong>et</strong> seraient ainsi conciliés.M. le Président. La conclusion que je crois devoir tirer de c<strong>et</strong>incident, c'est que la loi du flagrant délit est mauvaise <strong>et</strong> que la Com¬mission aura à examiner la question de savoir s'il ne conviendraitpas de créer <strong>des</strong> maisons de travail pour les vagabonds.La Commksion décide qu'une l<strong>et</strong>tre, écrite par son bureau à M. leMinistre de l'intérieur, appellera sa sérieuse attention sur l'état re¬gr<strong>et</strong>table <strong>des</strong> prisons municipales de la ville de Paris.Elle réserve la question de savoir si le rapport de M. Bournat devraêtre envoyé aux membres du conseil municipal de îa ville de Parisainsi qu'au Ministre de k justice.M. le Président annonce ensuite à la Commission que le proj<strong>et</strong> deloi sur la surveillance de la haute pohce, proj<strong>et</strong> dont la Commissionpénitentiaire avait tout d'abord réclamé le renvoi devant elle, a étévoté par l'Assemblée nationale. M. le Président donne quelques ren¬seignements sur c<strong>et</strong>te loi, dont M. Féhx Voisin a été le rapporteur.Il passe en revue les principes que les membres de la Commissionpénitentiaire qui faisaient partie de la Commission de k surveillancede la haute police se sont efforcés de faire adopter dans le sein dec<strong>et</strong>te commission spéciale.M. Félix Voisin rappelle à la Commksion la l<strong>et</strong>tre qui lui a étéadressée, au mois d'avril 1873, par M. le Ministre de l'intérieur,pour lui demander son avis sur la question <strong>des</strong> colonies de jeunesdétenus.. *C'est; à la suite de c<strong>et</strong>te l<strong>et</strong>tre que M. Bournat a été chargé de

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