12.07.2015 Views

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

248 PROCES-VERBAUX DE LA COMMISSION.enfants, qui sont leur principale préoccupation. Quant à nous, au con¬traire , c'est une vocation spéciale qui nous a amenées au milieu <strong>des</strong>prisonnières, comme dans une famille à laquelle nous nous consacronssans réserve. »Ceux qui seraient tentés dcrétabhr au dépôt, dans le quartier <strong>des</strong>femmes ,ce que votre rapporteur, M. îe vicomte d'Haussonville, aspirituellement appelé l'emprisonnement laïque, seront étonnés d'ap¬prendre qu'à <strong>des</strong> femmes si dévouées on offre un traitement mensuelde 62 fr. Ôocent, <strong>et</strong> un logement qui ne peut être tolérable quepour <strong>des</strong> personnes qu'anime un zèle puisé aux sources vives de lafoi religieuse.LàSODBICIERE.On ne sait trop d'où vient ce nom qu'on donne au dépôt judiciaire,même dans les documents officiels, comme, par exemple, le rapportadressé à l'occasion de votre enquête par M. le procureur de laRépublique de la Seine <strong>et</strong> M. le procureur général près la cour deParis; ce n'est'pas parce que le prisonnier qu'on y dépose n'a pas pours'en évader plus de facihtés qu'une souris pour s'échapper d'une sou¬ricière : on y a compté d'asseznombreuses évasions; il y en a eumême de récentes qui ont amené une transformation dansc<strong>et</strong>tepartie du service judiciaire.Autrefois ce dépôt était entièrement administré par les huissiersaudienciers de la police correctionnelle, sous la surveillance de M. leprocureur de k République. Chaque matin, ces huissiers, sur k ré-rquisilion de ce magistrat ou <strong>des</strong> juges d'instruction, faisaient extraire<strong>des</strong> prisons de Paris les hommes <strong>et</strong> les femmes qui, durant la journée,devaient comparaître devant le tribunal correctionnel ou les jugesd'instruction. Ik les faisaient amener au dépôt, dans lequel ils les te¬naient à la disposition de la justice; à la fin de la journée, ik les fai¬saient reconduire dans leurs prisons respectives. La conduite <strong>des</strong> pri¬sonniers, leur surveillance dans le dépôt rentraient ainsi dans lesattributions <strong>des</strong> huissiers, secondés par un agent de la préfecture.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!