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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION. 363purement judiciaire, n'amenât à bref délai, <strong>et</strong> sans investigationssuffisantes au point de vue spécialement hospitalier, une ordonnancede non-lieu?Je comprends c<strong>et</strong>te anxiété, <strong>et</strong> je ne fais aucune difficulté de recon¬naître qu'en î'état actuel <strong>des</strong> choses elle est justifiée. Il est évidentqu'actuellement le magistrat saisi, sous inculpation d'un délit dé¬terminé, d'une affaire dont le côté pénal doit uniquement le préoc¬cuper, se <strong>des</strong>saisit aussitôt qu'il reconnaît l'absence du déht imputé.Mais peut-on douter qu'il n'en fût autrement, s'il était prévenu quela recherche d'une solution administrative non moins avantageuse audétenu qu'à l'ordre pubhc exige une légère prolongation de la dé¬tention? Nous sommes, pour nous, absolument convaincu que sonconcours serait assuré à l'action philanthropique de la préfecture, sansautre réserve que celle d'une accélération aussi rapide que possible<strong>des</strong> recherches.Que faudrait-il pour cela? Une simple recommandation y suffiraitsans doute. Mais si la crainte <strong>des</strong> omissions, <strong>des</strong> malentendus, qu'unéchange trop fréquent de communications peut toujours entraîner,devait faire juger ce moyen inefficace, quoi de plus simple que deconvenir que le mandat délivré par le juge sera immédiatement suivid'une délégation pour instruire au préf<strong>et</strong> de pohce, sauf à revenir,une fois l'information terminée, devant îe juge pour obtenir uneordonnance de non-lieu?Je vois bien à c<strong>et</strong>te organisation <strong>des</strong> incommodités. Il faudrait,d'un côté , que la préfecture s'imposât le devoir de faire rédiger pourîë magistrat un procès-verbal sommaire, tout au moins de lui trans¬m<strong>et</strong>tre le procès-verbal fait par ses agents, <strong>et</strong> celui de se présenterde nouveau devant lui , après information , pour faire lever ïe man¬dat. Il faudrait, de l'autre, que îe juge d'instruction fît établir unmandat d'abord, une commission rogatoire ensuite, qu'enfin il eûtla charge de rédiger une ordonnance de non-lieu. Ce seraient, je lerépète, <strong>des</strong> incommodités. D'obstacles réels, il n'y en a pas.La magistrature craint, dit-on , de multiplier le nombre de ses46.

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