séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

228 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION,tenir. C'est ce qu'on ne fait pas. On ne semble pas d'ailleurs avoir deplan pour la construction d'un poste. Quand on a pu louer une bou¬tique, on la dispose plus ou moins mal pour sa nouvelle destination,et c'est tout.R. QUARTEER DU PONT-DE-FLANDRE.Le poste de ce quartier, rue de Cambrai, a pour les gardiens unesalle bien éclairée, chaude et bien aérée. Les deux violons s'ouvrentsur cette salle,et le poêle qui chauffe celle-ci peut faire sentir sachaleur dans les violons à proximité desquek il est placé.Le violon des hommes a une superficie d'environ 2mètres sur2m,5o. La nuit, il est éclairé par le gaz; le jour, l'obscurité estcomplète. Le propriétaire, en louant le rez-de-chaussée de sa maisonpour l'établissement d'un poste, a bien consenti à laisser ouvrir surson jardin de petites fenêtres destinées à éclairer le violon, mais il aexigé qu'on garnît les fenêtres de jalousies tellement épaisses qu'ellesinterceptent absolument le jour. Ce violon n'a pas plus d'air que delumière.Le violon réservé aux femmes est absolument dans les mêmesconditions.La population de ces violons n'est pas considérable. Depuis le3o novembre jusqu'au 3o décembre 1872, en un mois, il n'y a euque quarante-deux détenus ,et cependant les violons de ce postesont moins exigus que ceux du quartier de la Villette, dont la popu¬lation est bien plus nombreuse.Ce poste est aurez-de-chaussée d'un petit bâtiment isolé, entouréd'un jardin et n'ayant qu'un étage.Si l'Administration avait la pos¬session de tout le bâtiment, elle pourrait mettre le commissaire depohce au premier étage, et aurait ainsi les moyens d'aérer et d'éclai¬rer les violons.III. QUARTIER DU COMBAT.Le poste de ce quartier, rue de Lauzun, très-étroit, est à peine"?suffisant pour contenir tous les gardiens au moment de l'appel.