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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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240 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION,talité dans l'asile de la société de patronage <strong>des</strong> prévenus acquittés,dans c<strong>et</strong> asile que les habitués <strong>des</strong> prisons appellent la Californie, sansdoute parce qu'ils peuvent y rester quelque temps sans rien faire. Maisles limites de c<strong>et</strong>te Californie sont étroites, on ne peut y garder ceuxauxquels on donne l'hospitalité que trois jours, qu'ils doivent em¬ployer à chercher de l'ouvrage. C'est le lendemain du troisième jourau matin que ce jeune homme est revenu demander au dépôt sonentrée dans la grande salle.Un Prussien arrêté pour ivresse <strong>et</strong> outrage public à la pudeur estmis en cellule, d'abord â cause de sa nationalité, qui dans ïa salle com¬mune pourrait amener <strong>des</strong> rixes, <strong>et</strong> aussi à raison delà nature du délitqui lui est reproché.Deux individus arrêtés, l'un pour abus de confiance, l'autre pourparticipation à l'insurrection, sont aussi placés en cellule.Voici un homme arrivé à Paris depuis deux jours, d'une provinceéloignée, <strong>et</strong> arrêté pour vagabondage. On lui demande s'il veut êtreseul; il répond qu'il aime autant être avec les autres. « Vous voulez doncêtre mêlé à <strong>des</strong> voleurs?Oh non! » se hâte-t-il de dire ; <strong>et</strong> onle con¬duit dans une cellule.Celui-ci est un jeune homme de 17 ans, aussi récemment arrivé àParis, où il n'est que depuis six semaines : on le m<strong>et</strong> d'office en cellule.mune.Un individu en rupture de ban est envoyé dans la salle com -A un hommede trente-six ans, arrêté pour escroquerie, ondemande s'il veut une cellule. Oui, répond-il, si vous voulez. Il saitce qu'est ïa salle commune, dans laquelle il a passé après une pre¬mière arrestation.Mais quand le nombre <strong>des</strong> cellules est épuisé, on est bien obligéde distribuer les détenus dans les salles communes.Les individus arrêtés sont amenés à la porte du greffe <strong>et</strong> placésen ligne en attendant l'appel de leur nom. C'est un surveillant qui lesappelle <strong>et</strong>, après les avoir fait passer sous la toise pour prendre leurtaille, les présente au greffier, qui inscrit sur le registre d'écrou leurs

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