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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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178 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.Vîlotier <strong>et</strong> le sous-brigadier ne changent jamak de quartier. Ona voulu, par c<strong>et</strong>te continuité du service, leur assurer la sympathie<strong>et</strong>, au besoin, le concours <strong>des</strong> gens paisibles <strong>et</strong> honnêtes, leur faci¬liter en même temps la connaissance de tous les individus équivoques,malhonnêtes <strong>et</strong> dangereux du quartier. Vous avez tous pu remarquerdans votre quartier la présence continue <strong>des</strong> mêmes gardiens, chargésde se relever dans la surveillance. On les connaît de vue; ils con¬naissent les habitants ; ik sont les premiers arbitres <strong>des</strong> p<strong>et</strong>ites que¬relles., qui, souvent, se terminent devant eux, ou, dans les cas plusgraves,au commissariat de "police, où ils conduisent ceux qu'ilsn'ont pu conciher. Que d'habitants se sont rendus, par accident,coupables d'une légère contraventionsur laquelle le gardien duquartier a fermé les yeux à rakon de la conduite habituellement ré¬gulière du contrevenant 1Ce système de police municipale, importé d'Angl<strong>et</strong>erre, fonctionneà Paris, depuk i854, à la préfecture, qui en est très-satisfaite, <strong>et</strong> luitrouye l'avantage de favoriser l'action générale <strong>et</strong> permanente de kpolice.Les congés ne sont pas fréquents dans le service de la police mu¬nicipale. Chaque homme a. environ un jour de repos sur cinq à sixsemaines; il y a même <strong>des</strong> arrondissements dans lesquek le jour durepos ne revient que tous les deux mois. Par exception, on accorde<strong>des</strong> congés justifiés par <strong>des</strong> affaires de famille où par <strong>des</strong> convales¬cences.Les maladies graves <strong>et</strong> mortelles sont malheureusement fréquentesparmi les gardiens de la paix. On en explique la cause dans unenote rédigée par M. le préf<strong>et</strong> de pohce à l'appui dû budg<strong>et</strong> <strong>des</strong> dé¬penses municipales de la préfecture de pohce pour l'année 1873.*« Le stationnement à l'état permanent sur la voie publique, tantôtle jour, tantôt la nuit, par les températures les plus extrêmes <strong>et</strong>dans les conditions atmosphériques les plus défavorables à la santé,est peut-être le service le plus pénible dont un homme puisseêtrechargé. Quoique le plus grand soin préside au recrutement <strong>des</strong> gar-

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