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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION. 359à y subir leur peine. Ils ont ainsi l'avantage d'une cellule plus con¬fortable, de l'exemption complète du costume pénal <strong>et</strong> de privilègesparticuliers au point de vuede leurs communications avec leursfamilles.Trois débiteurs jouissent de la même faveur. Par une singulièreanomalie, l'un d'entre eux est au quartier <strong>des</strong> contrevenants, lesdeux autres ont <strong>des</strong> cellules. Tous les trois ont un long séjour àfaire dans la makon (six mois, un an, deux ans). Nous ne pouvonscomprendre c<strong>et</strong>te présence d'éléments étrangers dans une maisonjournellement insuffisante pour la population normale qu'elle doitrenfermer. Elle explique comment il se fait qu'indépendamment ducas d'encombrement, les prisons de Sainte-Pélagie, de la Santé <strong>et</strong>du dépôt <strong>des</strong> condamnés contiennent parfois <strong>des</strong> appelants ou <strong>des</strong>accusés.ïi ne reste, en eff<strong>et</strong>, que 61 cellules au lieu de 76 à la disposi¬tion <strong>des</strong> détenus vah<strong>des</strong>.Le transferement <strong>des</strong> condamnés <strong>et</strong> <strong>des</strong> débiteurs, un aménage¬ment particulier, qui ne semble point impossible, pour former uaadortoir pour les auxiliaires, rendraient à.k population ordinaire k.totalité du quartier.Le peu de temps que les détenus restent dans k maison de jus¬tice ne perm<strong>et</strong> pas d'y organiser le travail.Une cellule double est réservée pour les individus condamnés àmort. Ils y restent jusqu'à ce qu'ils aient formé leur pourvoi oujusqu'à la limite du délai que k loi leur impartit âc<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>. Il estd'usage de leur m<strong>et</strong>tre la camisole de force à partir du moment deleur condamnation. La présence d'an surveillant, auquel on joindraiten cas de nécessité un militaire du poste, ne pourrait-elle, commeau dépôt <strong>des</strong> condamnés, leur épargner ce supplice?Dépôt de la préfecture de. police.Nous n'avons point à parler dec<strong>et</strong>te maison , une <strong>des</strong> plus importantes <strong>et</strong> <strong>des</strong> plus curieuses à étu¬dier cependant. Un de nos collègues s'est déjà chargé de vous en entre-

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