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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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362 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.1er comme arbitraires. Ce qui est. nécessaire , ce qui n'est que l'exer¬cice légitime d'une action tutélaire, ne peut être ainsi qualifié. Maison ne peut contester qu'elles ne soient, dans l'état actuel de notrelégislation, en dehors de la loi.Il conviendrait de m<strong>et</strong>tre un terme à c<strong>et</strong>te situation. Plus un droitest légitime, plus il importe de l'élever au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> contestations<strong>et</strong> de lui donner une assi<strong>et</strong>te solide.Il faudrait donc ou définir exactement par une loi les pouvoirsparticuliers du préf<strong>et</strong> de police, ou chercher une combinaison qui luipermît d'exercer sa légitime action sous la sanction légale du magis¬trat.A défaut de k première solution, de tous points préférable, nousne croyons pas que la seconde fût impossible à trouver.Il y faudrait à k vérité une entente étroite <strong>et</strong> journalière entre lapolice <strong>et</strong> la magistrature, <strong>et</strong> de la part de c<strong>et</strong>te dernière un acquies¬cement à un accroissement assez notable de ses devoirs. Maisnous croyons l'entente facile entre hommes que leurs fonctionsattachent aux mêmes intérêts de préservation sociale <strong>et</strong> dehautehumanité, <strong>et</strong> nous connaissons trop le dévouement <strong>des</strong> magistrats <strong>et</strong>ïa constance de leur préoccupation en vue d'assurer îe respect de kloi, pour ne pas être convaincu qu'ik se prêteraient volontiers àquelque surcroît de besogne pour concourir à en obtenir la plus com¬plète exécution.C<strong>et</strong>te combinaison repose sur la simple observation que le plusgrand nombre <strong>des</strong> cas qui provoquent l'intervention de la préfecturede pohce présentent quelques-uns ,sinon la totalité <strong>des</strong> caractèresqui constituent le vagabondage ou la mendicité, tels que l'absencede domicile, de ressources, de profession habituelle ou l'appel à lacharité publique. C<strong>et</strong>te apparence délictueuse autoriserait sans con¬tredit la préfecture à réclamer du magistrat un titre régulier de dé¬tention revêtu de sa signature.Aurait-on à redouter, ainsi que la préoccupation en a été plusieursfois exprimée devant nous, que l'affaire, prenant ainsi un caractère

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