séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

354 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.Des renseignements personnels m'autorisent à dire qu'aussitôt legardien éloigné, il s'établit entre détenus des colloques fort bruyantset fort peu décents.Le nombre des cellules n'est d'ailleurs que de 270, et la popula¬tion s'élève souvent à4oo et même à 5oo détenus. Elle était, au20 janvier dernier, de 372. Il faut alors recourir aux dortoirs sup¬plémentaires en commun, et parfois au doublement des cellules. Dansce dernier cas, on établit, au très-grand préjudice de k morale, unsecond lit sur la dalle , côte à côte avec l'autre.L'état des bâtiments est assez satisfaisant. Il se compose, outre kpartie réservée à k direction et aux employés, d'une première couroù se trouvent la cuisine et divers magasins, du vaste préau central,garni d'auvents, qu'entourent lesateliers entre lesquek se divisela population pendant les heures de travail, enfin, d'une troisièmecour réservée aux détenus dont la prudence exige k séparation, etaux condamnés à mort.Les cellules de nuit et les dortoirs dont nous avons parlé sontdivisés en sections distinctes et occupent trois étages de chaque côtédu préau des condamnés.La chapelle, fort bien installée , comporte également deux divi¬sions , séparées par l'autel, plus- une tribune grillée pour les déténusisolés.Ces divisions naturelles sembleraient pouvoir faciliter des distinc¬tions de catégories. Il serait possible, par exemple, de consacrerles deux grands ateliers, le chauffoir spécial, les trois divisions decellules et les six dortoirs communs du bâtiment de l'est aux con¬damnés correctionnels devant subir leur peine dans k .maison.Ce sont toujours les plus nombreux. Il ne serait même pas impos¬sible, grâce aux deux atehers et aux divers étages de dortoirs dubâtiment de l'ouest, de séparer ensuiteles correctionnek et les réclu¬sionnaires destinés aux maisons centrales, des condamnés aux tra¬vaux forcés.Une différence établie dans les heures des repas et dans celles de la